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Le 25 juin, Bertrand Rossignol, docteur en histoire des religions, spécialiste en bouddhisme japonais, a tenu une conférence sur le Sûtra du Lotus au Japon, au centre culturel Soka de Paris-Opéra, dans le cadre du cycle « Connaissance du bouddhisme ».

Bertrand Rossignol a, en guise d’introduction, présenté les grands principes contenus dans le Sûtra du Lotus, et évoqué sa prospérité en Chine grâce à la remarquable traduction de Kumarajiva (406) et aux commentaires laissés par Zhiyi, le grand maître Tiantai (538-597), puis par Zhanran, le grand maître Miaole (711-782).

Au Japon, le Sûtra du Lotus fut introduit dès 577, une quarantaine d’années après l’arrivée du bouddhisme. Il y connut une prospérité plus grande encore, sous l'impulsion du prince Shôtoku (574-622) puis de Saichô, le grand maître Dengyô (767-822), fondateur de l’école Tendai au Japon, qui rapporta de Chine les enseignements reçus de deux disciples de Zhanran.

L’« ésotérisation » des enseignements de l'école Tendai sous l'influence du Shingon a aussi été soulignée. La conférence s’est conclue sur la présentation de l’œuvre de Nichiren (1222-1282) qui, avec l’inscription de son objet de vénération (Gohonzon) centré sur le Sûtra du Lotus, réalisa une synthèse des enseignements antérieurs et fonda une nouvelle école bouddhique.

Quelques planches de la conférence :

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