Le premier Sommet humanitaire mondial, organisé par les Nations unies, s’est déroulé à Istanbul, en Turquie les 23 et 24 mai derniers. La Soka Gakkai internationale y était partie prenante en tant qu’ONG. Retour sur cet événement plein d’espoir pour l’avenir.

Évoquant cet événement dans sa Proposition pour la paix du 26 janvier 2016, Daisaku Ikeda rappela que « en plus de parvenir à une cession rapide des hostilités armées, il est vital de trouver une voie pour améliorer les conditions auxquelles sont confrontés tant d’êtres humains. Les crises humanitaires telles que les déplacements forcés dus aux conflits et désastres naturels sont depuis longtemps un sujet de préoccupation et d’engagement pour la SGI.
Nos représentants participeront au sommet d’Istanbul, où nous espérons contribuer à développer le débat sur le rôle des organisations confessionnelles [faith-based organisations (FBO)] dans les actions d’aide humanitaire et sur la façon de bâtir la solidarité au sein de la société civile. »
(D&E-avril 2016, 4-5).

En coopération avec Joint Learning Initiatives (JLI), un réseau d’organisations confessionnelles, d’organisations non-gouvernementales et académiques, la SGI a co-organisé un événement en parallèle du Sommet sur la contribution des organisations confessionnelles aux actions humanitaires. La SGI a partagé le fait que les organisations confessionnelles ont un réseau et un capital social très large grâce aux activités quotidiennes de leurs membres et à leur engagement au sein de leurs quartiers. Ainsi, sur la base de ce capital social, ils peuvent jouer un rôle important de soutien, notamment lors de catastrophes naturelles.

Dans ses recommandations, la SGI a souligné le fait que ce rôle devrait être reconnu par les autorités et que les organisations confessionnelles devraient travailler ensemble à travers une coalition ou des partenariats pour incarner une interface plus claire afin de travailler avec les autorités et les organisations non gouvernementales à apporter une réponse aux crises humanitaires.

Lors du Sommet, la SGI a également présenté une exposition intitulée « Restaurer notre humanité », co-organisée avec le Asian Disaster Risk Reduction Network (ADRRN), à laquelle est venue Dr Jemilah Mahmood, sous-secrétaire générale de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), en charge des partenariats. Elle a fait l’éloge de la SGI pour ses actions et souhaite que les partenariats entre le IFRC et la SGI se développent.

Le Sommet a été une formidable occasion pour de nombreux acteurs, notamment de la société civile, de se rencontrer, d’échanger et de décider de travailler ensemble pour répondre aux enjeux auxquels l’humanité fait face. La SGI est plus que jamais engagée à agir pour permettre à chaque individu de s’éveiller à son potentiel pour transformer son environnement.


Conférence du 23 mai intitulée Une humanité commune, des responsabilités partagées, organisée par la SGI en marge du Sommet. [© A Goossens]
Stand de l’exposition de la SGI : Restaurer notre humanité. [© A Goossens]
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