Daisaku Ikeda, président de la Soka Gakkai Internationale (SGI), a publié aujourd'hui sa 40e proposition pour la paix annuelle. Intitulée « Répandre la lumière de la paix et de la dignité pour transformer l’histoire humaine », il y expose des idées concrètes pour lutter contre la crise climatique et parvenir à une éducation inclusive et au désarmement nucléaire.

L’ambassadeur Anwarul K. Chowdhury, ancien sous-secrétaire général et haut représentant des Nations unies et fondateur du Mouvement mondial pour la culture de la paix, commente : « Je ne connais personne qui ait souligné le rôle et la responsabilité des Nations unies avec autant de constance, de ténacité et de profondeur sur une période aussi longue que le président Ikeda. Depuis quarante ans, ses propositions pour la paix annuelles contiennent des idées et des suggestions brillantes pour le bien de l’humanité. Je suis encouragé par le fait qu’il ait mis en avant l’autonomisation des personnes comme un élément primordial dans la construction de la culture de la paix. »

À propos de la lutte de l’humanité contre la pandémie, M. Ikeda appelle à une solidarité fondée sur la conscience que nous sommes tous interdépendants les uns des autres, et déclare : « Je crois fermement que le facteur clé qui détermine la direction que prendra l’Histoire s’avérera ne pas être le virus, mais nous, les êtres humains. »

Il insiste sur la nécessité de s’attaquer aux inégalités que la pandémie a révélées, et sur le fait que l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour surmonter la crise et bâtir une société mondiale qui défend la dignité humaine.

En ce qui concerne les questions environnementales, M. Ikeda appelle à des efforts plus coordonnés dans la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, de la Convention sur la diversité biologique et de la Convention sur la lutte contre la désertification, déclarant :
« Le changement climatique, la biodiversité et la désertification sont profondément imbriqués, et les solutions le sont tout autant. »

Il propose également de créer un Conseil de la jeunesse chargé de conseiller les Nations unies sur la protection globale des « biens publics mondiaux », c’est-à-dire des ressources environnementales essentielles à l’humanité.

Préoccupé par l’impact des perturbations que subit l’éducation, M. Ikeda suggère que le Sommet des Nations unies sur la transformation de l’éducation, prévu en septembre, se concentre sur l’éducation dans les situations d’urgence, l’éducation inclusive et l’apprentissage de la citoyenneté mondiale.

En vue de la première réunion des États parties au traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), prévue en mars, M. Ikeda souligne l’urgence de nous « désintoxiquer » des doctrines de sécurité dépendantes du nucléaire. Il appelle fermement le Japon, les autres États dépendants du nucléaire et les États dotés d’armes nucléaires à y participer en tant qu’observateurs : « Que de plus en plus de pays considérant actuellement ne pas pouvoir signer ou ratifier le TIAN commencent à reconnaître positivement sa véritable valeur et sa signification renforce ma conviction qu’ils catalyseront l’énergie et la volonté politique nécessaires pour mettre fin à l’ère des armes nucléaires. »


Retrouvez le texte intégral de la proposition pour la paix 2022 de Daisaku Ikeda (en anglais) ici

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