Lettre de Betty Mori, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

« Quand, partout dans le monde, les mères seront heureuses, nous connaîtrons la véritable paix dans le monde. »1 disait M. Toda.

Selon les principes du bouddhisme de Nichiren, le bonheur individuel et la prospérité de la société vont de pair. Être une femme heureuse ne peut être dissocié de l'établissement d'un monde de paix. Cette conscience donne à notre prière une profondeur et un impact sans pareil. Nichiren écrit : « Si vous vous inquiétez de votre sécurité personnelle, ne devriez-vous pas tout d'abord prier pour l'ordre et la tranquillité aux quatre coins du pays ? »2 Daisaku Ikeda encourage également les femmes à faire de ce grand vœu du Bouddha une prière toujours plus motivée : « J'espère que, plus les difficultés et les épreuves des temps à venir s'intensifient, plus vous vous efforcerez d'envelopper notre planète bleue d'un tourbillon toujours plus puissant de daimoku – son et rythme suprêmes de l'univers. »3 Quoi qu'il en soit, tout commence par la prière. Avant tout chose, débuter notre journée par des daimoku profonds et déterminés est, sans nul doute, la clé d'un état de vie élevé qui embaume notre environnement.

La paix mondiale commence en soi, dans notre famille, dans notre travail ou notre quartier, pour s'étendre par vagues successives au pays et au monde entier. Voilà pourquoi il est nécessaire de prier pour être profondément heureuse et pour que tous nos proches soient heureux également.

« Le Daimoku que nous récitons, en tant que bodhisattvas sortis de la terre, (…) n'est pas une requête faible et plaintive en vue d'obtenir quelque chose. C'est un rugissement de lion qui vibre dans tout notre être. »4

Le 1er janvier 19605, la prière du jeune Daisaku Ikeda reflète ce vœu sincère et ardent du bonheur et de la victoire pour soi et pour l'humanité entière qui m'inspire toujours : « Alors que nous priions en famille, j'ai fait le vœu profond de réaliser la victoire dans l'année, avec mon épouse. J'ai prié sincèrement pour que nos amis pratiquants approfondissent leur foi, soient heureux et se développent avec dynamisme. J'ai prié ardemment pour qu'il n'y ait pas de graves séismes et autres désastres naturels, et pour la paix et la sécurité dans tout le Japon et le monde entier. Tout commence par une prière fondée sur un vœu ou serment profond pour kosen rufu (…) Le bouddhisme de Nichiren nous enseigne le principe de "simultanéité de la cause et de l'effet". A l'instant où nous formulons une décision ferme et indéfectible au plus profond de notre être, nous avons déjà gagné, déjà remporté la victoire absolue. »6

Soyons convaincus que nos daimoku vibrants et le partage de l'enseignement bouddhique pour le bonheur des autres, le bien-être de la société, tout en luttant et relevant toutes sortes de problèmes et de défis personnels deviendront un magnifique souvenir dans notre vie en ce monde – et une belle histoire qui insufflera espoir et courage à tous ceux qui nous succèderont.

Notes

  • 1. Daisaku Ikeda, Commentaire des Ecrits de Nichiren, vol. 10, La suprématie de la Loi, p. 36.
  • 2. Sur l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays, Écrits, 26.
  • 3. « Première conférence pour la paix des femmes de la SGI », D&E-janvier 2015, 4.
  • 4. Cap sur la paix n°1042, p. 4.
  • 5. 1960 : année ou Daisaku Ikeda a été nommé président de la Soka Gakkai.
  • 6. D&E-mars 2010, p 28.

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