Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Nous célébrons ce mois-ci le 59e anniversaire d’une cérémonie solennelle qui rassembla 6 000 jeunes autour du deuxième président de la Soka Gakkai, Josei Toda, le 16 mars 1958.

À l’occasion de cette « répétition générale de kosen rufu », il confia l’avenir à la jeunesse.

Le mois suivant, Josei Toda quitta ce monde. Mais comme maître et disciple ne font qu’un, transcendant les frontières de la mort, son appel courageux continua à raisonner dans le coeur de ses disciples. C’est ainsi que le 16 mars brille éternellement de l’unité indestructible du maître et du disciple, comme un jour d’engagement et de nouveau départ résolu vers la victoire.


La relation de maître et disciple est le point de départ de tout. C’est un contact de vie à vie, fondé sur la Loi merveilleuse, que le maître transmet. Le président Toda atteignit l’illumination en prison grâce à ce lien profond avec le président Makiguchi et cela fut le point de départ du développement incroyable de la Soka Gakkai.

C’est ainsi que le 16 mars 1958, le président Toda réalisa son voeu grandiose de permettre à 750 000 familles de rejoindre la Soka Gakkai. À l’origine de cette réalisation sans précédent, se trouve la seule et unique préoccupation partagée par Shakyamuni et Nichiren Daishonin de permettre à tous les êtres de parvenir à l’illumination. Au xxe siècle, ce voeu se traduisit par la vision du premier président Makiguchi de créer une solidarité de 10 millions de personnes partageant le même idéal. Cette perspective a été transmise à Josei Toda puis à Daisaku Ikeda.

Lors de l’été 1950, le président Toda, en échec dans ses affaires, démissionna de son poste de directeur général de la Soka Gakkai pour protéger cette dernière. Daisaku Ikeda, alors âgé de 22 ans, ressentit une joie profonde, lorsque Josei Toda lui affirma qu’il restait malgré tout son maître. Josei Toda était en rythme, à tout moment, avec l’éternité de la vie. En 1951, alors que la Soka Gakkai ne comptait que quelques milliers de familles, il annonça son incroyable objectif d’essor du mouvement. Ce qui semblait irréalisable à l’époque fut concrétisé sept ans plus tard.

Quand nous récitons Gongyo de tout notre coeur, notre vie s’élargit à l’infini jusqu’à inclure tout l’univers et les trois phases de la vie, passé, présent, futur. À ce moment, notre vie « s’éveille à », c’est-à-dire qu’elle se souvient de ce désir originel : le Grand Voeu du Bouddha, évoqué plus haut.

L’éveil et le Grand Voeu ne font alors plus qu’un et nos vies se mettent à briller comme des diamants indestructibles, quelles que soient les circonstances. La scène indispensable à cette magnifique expansion est constituée de nos groupes et de nos chapitres. Tous les efforts que nous effectuons au sein des groupes pour permettre à chacun de construire ce bonheur indestructible coïncident avec l’unique et seule préoccupation du Bouddha.

Je souhaite que chaque pratiquant et sa famille obtiennent beaucoup de bienfaits et parviennent à la victoire.


À l’origine, la seule et unique préoccupation de permettre à tous les êtres de parvenir à l’illumination.

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