Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Après l’hiver vient le printemps avec son ciel bleu qui s’ouvre sur l’infini. C’est un nouveau départ pour la Soka Gakkai au rythme des dates du 16 mars, du 2 avril et du 3 mai, respectivement Jour de kosen rufu1, jour anniversaire du décès du président Toda et jour anniversaire de l’accession à la présidence de la Soka Gakkai de Josei Toda, en 1951, et de Daisaku Ikeda, en 1960.

Le 16 mars 1958, à l’occasion d’une cérémonie solennelle, le cœur passionné de Josei Toda, alors deuxième président de la Soka Gakkai toucha profondément la vie des 6000 jeunes présents. Une telle ardeur, un tel enthousiasme communicatif provenaient de la conscience de sa mission de vie, à laquelle il s’était éveillé notamment en prison. Il a ainsi confié kosen rufu à la jeunesse. Le 16 mars est désormais le moment où l’on approfondit le sens de sa mission et son vœu de réaliser kosen rufu exactement comme les bouddhas et bodhisattvas l’ont fait dans la Cérémonie dans les Airs du Sûtra du Lotus2.

Afin de perpétuer ce serment, Daisaku Ikeda a écrit La Nouvelle Révolution humaine du 6 août 1993 au 6 août 2018, soit durant vingt-cinq années. En étudiant ce roman avec assiduité, nous pouvons donner un perpétuel élan à notre cœur afin d’en réaliser l’essence exprimée par les mots suivants : « La révolution humaine d’un seul individu peut contribuer à transformer le destin d’une nation et, plus encore, celui de l’humanité3. »

Ce roman nous encourage à être ce disciple qui consacre sa vie à la transmission du bouddhisme de Nichiren, comme les trois présidents l’ont été et l’ont enseigné. Dans son roman, Daisaku Ikeda relate sa rencontre avec Yoshito Chida4 en France, en 1975. Il lui dit notamment : « Je vous demande de gagner la confiance dans la société française grâce a vos efforts sincères. Notre pratique a pour but de permettre à chacun de brandir le drapeau de la victoire dans la société5. »

Je prie pour l’excellente santé et le bonheur immense de votre famille et je conclus ma lettre avec les encouragements donnés par Daisaku Ikeda il y a trente ans, en 1989 lors de sa visite en France : « Je suis convaincu que c’est la France, terre riche de spiritualité, qui prouvera le plus largement et le plus complètement, dans la réalité, l’universalité du bouddhisme en tant que religion mondiale6 . »


Publié dans Valeurs humaines n°101, mars 2019.


Notes

  • 1. Voir Lexique p.4, et Valeurs humaines n°89, mars 2018.
  • 2. Cérémonie qui se déroule entre les 11e et 15e chapitres du Sûtra du Lotus. Elle révèle essentiellement l’illumination originelle du Bouddha dans un très lointain passé et la transmission de l’essence du Sûtra aux bodhisattvas sortis de la terre.
  • 3. La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, chap. 6. «Le serment», à paraître.
  • 4. Yoshito Chida est le nom donné à M. Frédéric Chiba, auteur de ce texte, dans La Nouvelle Révolution humaine. À l’époque de sa rencontre avec M. Ikeda, il était apprenti cuisinier et avait 25 ans.
  • 5. La Nouvelle Révolution humaine, vol. 21, chap. 3 « Résonance », Cap sur la paix n°802, p. 7.
  • 6. Cap sur la paix, n°235.
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Commentaires   
+1 #1 Recil 30-03-2019 20:48
L'universalité du bouddhisme par la France. Voilà c'est clair. À bientôt
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