Lettre de Betty Mori, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

« La nouvelle ère du kosen rufu mondial est avant tout une nouvelle ère des femmes du mouvement Soka2 », écrit Mme Ikeda dans son dernier message. Femmes qui sont mises à l’honneur dans le Sûtra du Lotus.

Dans son écrit Le sûtra du véritable acquittement des dettes de reconnaissance, Nichiren Daishonin écrit : « Ces interprétations n’indiquent-elles pas clairement que, parmi tous les enseignements dispensés par le Bouddha de son vivant, le Sûtra du Lotus vient en premier et que, parmi les enseignements du Sûtra du Lotus, celui de l’atteinte de la bouddhéité par les femmes est le plus important ?3 »

Quand Shakyamuni enseigne le Sûtra du Lotus, au 12e chapitre, la fille du « roi-dragon », seule face à l’assemblée, fait la démonstration du principe de l’atteinte de la bouddhéité sans changer d’apparence. Pourquoi ? Parce qu’elle est mue par le même Grand Voeu que le Bouddha : transmettre largement cet enseignement de l’éveil pour tous.

Témoins de l’apparence lumineuse de la fille du « roi-dragon » révélée bouddha, les bodhisattvas ressentent une joie profonde et une conviction absolue dans le pouvoir de la Loi merveilleuse. Puis ils promettent à Shakyamuni de transmettre largement son enseignement.

Le premier pas victorieux de la large transmission de la Loi a donc été accompli par une jeune fille. La clé de cette large transmission est la manifestation tangible de sa nature de bouddha.

« Les trente-deux attributs et quatre-vingts caractéristiques du Bouddha ne diffèrent pas du corps que nous avons reçu de nos parents à la naissance et qui est soumis à divers attachements. Cela implique que l’on peut atteindre la bouddhéité sans changer d’apparence.4 » Ces caractéristiques représentent l’éclat de la vie de nous tous qui oeuvrons de tout notre coeur pour éveiller nos amis, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre mouvement. L’une d’elles est l’apparence lumineuse et agréable des femmes du mouvement Soka qui savent gagner l’amitié de chaque personne et en faire une alliée de notre cause.

« Être libre de toute impureté, à l’instar de la fleur de lotus » caractérise « l’esprit pur des jeunes filles qui font éclore de magnifiques fleurs colorées dans leur vie et leur entourage, sans se laisser influencer par les sombres réalités de la société5 », écrit Daisaku Ikeda. Sur les pas de la fille du « roi-dragon », les femmes et les jeunes femmes du mouvement Soka se sont promis, en cette année de l’« ouverture de la nouvelle ère », d’unir leurs qualités et de remporter la victoire dans tout ce qu’elles entreprendraient, tout en continuant à partager inlassablement la Loi merveilleuse. « C’est notre coeur qui touche les autres. Prions pour le bonheur de nos amis et de ceux qui nous entourent, en partageant très naturellement l’inspiration, la joie et la profonde conviction que notre pratique nous apporte.6 »

Ce Grand Voeu, fondé sur l’engagement commun du maître et du disciple, est l’esprit même du 3 mai, jour des femmes et des mères du mouvement Soka.

Notes

  • * Valeurs humaines, hors-série n° 4, p. 17.
  • 2. D&E-mars 2014, 55.
  • 3. Écrits, 940.
  • 4. GZ, 814.
  • 5. D&E-mars 2010, 27.
  • 6. D&E-mars 2014, 17.

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