Découvrir le bouddhisme de Nichiren

  • La lignée du Sûtra du Lotus

    Manuscrit illustré du Sûtra du Lotus, temple de Chenan, Corée. [Wikimedia - CC /Eggmoon]

    L'enseignement de Nichiren s'inscrit dans le courant de la grande tradition du Sûtra du Lotus, un enseignement bouddhique révolutionnaire qui date de plus de 2500 ans.

    Lire la suite...
  • Bâtir la paix dans la société

    Des grues en papier, symbolisant la paix. [© Michael Day /wikimedia-CC]

    Établir une société en paix, dans laquelle chacun peut mener une vie significative et heureuse, est le but des enseignements bouddhiques.

    Lire la suite...
  • Notre humanité commune

    [DR]

    Vidéo (3’38). Ce court film d'introduction présente la philosophie du mouvement bouddhiste Soka (en anglais sous-titré).

    Lire la suite...
  • Épanouir tout son potentiel

    La pure fleur de lotus symbolise la force de vie, ou état de bouddha, inhérente à tous les êtres humains. [©o_o mars]

    La pratique du bouddhisme de Nichiren est une voie de transformation intérieure à travers laquelle chaque personne peut épanouir tout son potentiel humain.

    Lire la suite...
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
HOMMAGE

Evénements à la mémoire de Daisaku Ikeda

Daisaku Ikeda, président honoraire de la Soka Gakkai internationale, est décédé le 15 novembre 2023. Une fois la nouvelle officialisée, personnalités, agences de presse et médias ont salué son œuvre...
Lire la suite...

ÉVÈNEMENT

Hommage à Daisaku Ikeda au Parlement européen

La retransmission vidéo sous-titrée en français de l'évènement “Promouvoir la paix par le dialogue et la révolution humaine : la vie de Daisaku Ikeda” au Parlement européen, est désormais disponible.
Lire la brève...

 

Ephéméride

Mercredi 24 avril 2024
  • Célébrations & commémorations+

    A venir : Le 28 avril célèbre le jour de la première récitation de Nam-myoho-renge-kyo par Nichiren, en 1253, marquant la fondation de son école. C'est également le jour anniversaire de la première publication des Ecrits de Nichiren (Gosho), en 1952.

    En savoir plus...
  • Phrase d'or du jour+

    La lune brille avec plus d’éclat autour de l’aube qu’en début de soirée et plus en automne et en hiver qu’au printemps et en été. De la même façon, le Sûtra du Lotus est encore plus apte à apporter des bienfaits aux êtres vivants de l’époque de la Fin de la Loi que durant les deux mille ans des époques de la Loi correcte et de la Loi formelle.


    Nichiren, Le coeur du chapitre « Roi-de-la-Médecine » - Ecrits, 95.

A lire...

En bouddhisme, le précepte du calice de diamant représente l'engagement indéfectible envers l'enseignement lui-même, autrement dit, la foi. [DR]

Le bouddhisme est souvent perçu comme une religion régie par des règles strictes de discipline, et son pratiquant idéal, une personne capable d’endurer de grandes austérités. Préjugé ? Le bouddhisme de Nichiren n'impose ni commandement ni interdit ; il met l'accent sur la foi et l'éveil à la valeur inhérente de la vie.

Les préceptes traditionnels du bouddhisme

Certes, dans les premiers temps du bouddhisme, des règles de conduite précises furent établies pour les moines et les nonnes qui avaient pris refuge1 et s’étaient engagés dans la vie monacale. Il y avait 250 règles pour les hommes et, reflétant les préjugés de l'époque, 500 pour les femmes. Ces règles régissaient notamment l'alimentation et les heures de veille et de sommeil, formant un cadre pour une vie quotidienne saine et bien rythmée. Dans de nombreuses traditions bouddhistes, ces règles – vinaya en sanskrit – conservent une grande importance.

D’autre part, des préceptes de morale – en sanskrit, sila – furent également énoncés, afin d’indiquer des normes universelles de bonne conduite. Parmi les plus fondamentales de ces règles, les cinq préceptes sont :

  • 1. ne pas tuer ;
  • 2. ne pas voler ;
  • 3. ne pas avoir de relations sexuelles illicites ;
  • 4. ne pas mentir ;
  • 5. ne pas boire de substances intoxicantes.

Même si elles sont énoncées comme des commandements, l'objectif de ces règles de conduite était à l’origine d’amener à une réflexion sur soi-même et de favoriser ainsi une vie intérieure plus riche, afin de créer les meilleures conditions pour mener à bien la pratique religieuse visant l’atteinte de la bouddhéité.

Vinaya et sila ont été traduits par des caractères chinois prononcés kai et ritsu en japonais. Dans le processus de traduction, la combinaison de ces deux caractères, kairitsu, vint à être considérée comme un concept unique et la distinction d'origine fut perdue.

Favoriser la conscience morale de chacun

Le courant Mahayana a toujours insisté sur une approche flexible des préceptes. Leur stricte observance, dans le sens d’imposer des restrictions sur le comportement, a été supplantée par l'idéal de la pratique de bodhisattva : des actions bienveillantes, motivées de l’intérieur, de la part de croyants laïcs entièrement intégrés à la vie sociale de leur communauté, cherchant à soulager les souffrances et contribuer au bien-être des autres. Ainsi, l’application spécifique des préceptes est guidée par l'époque et les lieux, en accord avec le principe de l'adaptation du bouddhisme aux différentes cultures.

Les nombreux préceptes particuliers en sont venus à être remplacés par ce que l’on appelle le « précepte du calice de diamant ». Ce précepte est comparé à un calice de diamant car il constitue le « noyau dur », inaltérable, d’un enseignement. Pour différentes écoles du bouddhisme, il désigne l’engagement indéfectible à leur enseignement particulier – comme fut le cas pour Nichiren vis-à-vis du Sûtra du Lotus.

L'engagement sans faille dont Nichiren fit preuve envers ce sûtra peut être décrit en termes contemporains comme la détermination de maintenir foi dans le potentiel illimité de la vie, en soi-même et chez les autres, et de faire des efforts constants pour le manifester. Du point de vue du bouddhisme de Nichiren, nos plus grandes potentialités – nos capacités de sagesse, de courage et de bienveillance – sont aussi indestructibles qu’un calice de diamant. Bien sûr, elles peuvent être obscurcies par notre propre ignorance, mais elles ne disparaissent jamais. Tous les êtres humains, quels qu’ils soient, peuvent être heureux. C’est là le message central du Sûtra du Lotus.

A ce propos, Daisaku Ikeda écrit : « Même des personnes en proie aux illusions et aux souffrances peuvent faire surgir, des profondeurs de leur vie, l'état de bouddha qui est un avec l'univers. Cette transformation impressionnante et radicale de notre cœur est la plus grande de toutes les merveilles. Le bouddhisme trouve, chez tous les êtres humains, une noblesse suprême, et la capacité d'un immense changement. (...) Si nous polissons parfaitement notre vie en récitant le Daimoku de Myoho-renge-kyo, même si nous croupissions dans l'illusion, il nous serait encore possible d'ouvrir l'état de vie de la bouddhéité, et de transformer en terre pure, même la terre la plus impure et démoniaque. »2

S’éveiller à la dignité de la vie

Sur la base d’une pratique bouddhique assidue, une personne s’éveille au sens de la dignité inaltérable de sa propre vie, et son comportement en vient à refléter cette profonde conviction. Elle s’éloigne alors naturellement des actes qui dégradent son humanité ou celle des autres.

L'expérience de nombreux pratiquants bouddhistes de la SGI dans le monde entier est une preuve de cette formule inédite, fondée sur l’éveil à la valeur inhérente de la vie. Les personnes embourbées dans des cycles sans fin de comportement destructeur – toxicomanie, violence, ou à des degrés moindres, tout comportement relevant d’un manque de respect de soi-même et des autres – ont pu se reconnecter au sentiment de leur propre valeur et se sortir par eux-mêmes de ce cycle.

Alors que le sens de la valeur suprême de la vie se renforce, il donne lieu à la conscience de l'égale dignité de la vie de tous. Ainsi, même sans effort particulier pour suivre des règles de conduite, la détermination de mettre en action le respect de la dignité de la vie conduit à un mode de vie qui s’accorde avec les idéaux exprimés par les préceptes traditionnels du bouddhisme.


Adapté de l'article Observing the Precepts du site SGI.org.

Notes

  • 1. La prise de refuge correspond au voeu d'engagement dans la voie bouddhique (NdT).
  • 2. D. Ikeda, Commentaires du Traité sur l’atteinte de la bouddhéité en cette vie, Acep 2013, p. 82.
Ajouter un Commentaire


Commentaires   
+1 #2 Fukushi 07-11-2022 05:30
Ça m'a boosté.
Citer
+1 #1 Colombel 27-04-2019 00:31
À « preuve de cette formule inédite » je préférerais traduire par « formulation » car le Daimoku est inédit mais l’héritage de Nichiren, ses écrits, le Gohonzon, nous éclairent l’esprit et le cœur sur cette phrase jamais énoncée auparavant comme étant la Loi valide pour toute l’époque de la Fin de la Loi (Mappō en japonais).
Citer

Actualités

  • Vive le renouveau qu’apporte le printemps ! +

    Lettre de Jean-Claude Gaubert, porte-parole du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

    La société est un rassemblement d'êtres humains. Si nous avons à coeur de réaliser la paix, l'action pour y parvenir est le bonheur de chaque personne.

    Lire la suite...
  • Les jeunes du mouvement Soka s’engagent dans l’interreligieux +

    Le 11 février, des jeunes du mouvement bouddhiste Soka ont pu rencontrer des jeunes d’obédience judaïque de l’association Netzer, et d’autres d’obédience musulmane du Centre des lumières, au Centre bouddhique Soka de France à Paris.

    Lire la suite...
  • Un serment est la source d’une force inébranlable +

    Lettre du comité jeunesse du mouvement Soka

    Le bouddhisme de Nichiren Daishonin est source d’un espoir infini, qui nous guide vers un monde plus juste et plus humain pour une paix mondiale durable.

    Lire la suite...
  • Hommage à Daisaku Ikeda au Parlement européen +

    Le mardi 20 février, un évènement intitulé “Promouvoir la paix par le dialogue et la révolution humaine : la vie de Daisaku Ikeda” aura lieu au Parlement européen, à Bruxelles, pour célébrer la vie du président de la SGI, Daisaku Ikeda (1928-2023).

    Lire la suite...
  • 1

Quinzaine d'étude

  • 1

Forums jeunesse

  • Une colère saine et juste ?

    En ce mois d’avril, abordons la colère, un des « trois poisons »* qui, selon la philosophie bouddhique, imprègnent notre époque. Comment y faire face, comment en tirer parti ?

    Lire la suite...
  • 1
En poursuivant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies à des fins de navigation, de statistiques de visites, et autres fonctionnalités. En savoir +