Support pour les forums jeunesse des mois de juillet et août 2023.

Extrait 1. L'art et la culture relient les cœurs

Shin'ichi Yamamoto déclara, en pensant à l'avenir :
« La religion et l'art sont profondément liés. A l'origine, ils étaient indissociables. Le bouddhisme a, lui aussi, fait fleurir des formes diverses d'art et de culture. Réaliser la paix mondiale équivaut aujourd'hui à développer un grand mouvement culturel en agissant pour “défricher” le cœur des personnes ordinaires. Des formes nouvelles et remarquables d'art et de culture naîtront de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Quelle perspective magnifique et joyeuse !
Ces nouvelles formes d'art permettront aux personnes ordinaires de communiquer par-delà les frontières et les différences d'ethnies, leur permettant de se comprendre profondément entre elles. Je voudrais que nous parvenions à créer ensemble, un jour, un musée où seront exposées des œuvres de peintres et de sculpteurs du monde entier, afin de faire vibrer et d'amplifier en chaque personne des échos de sympathie. A cette pensée, je sens une joie profonde jaillir en moi. »
Les propos de Shin'ichi étaient toujours tournés vers l'avenir et l'espoir.
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, Acep 2005, vol. 5.)

Extrait 2. Le pouvoir de la culture

    L’art est le chant de la joie de vivre.
    L’art est une force qui réunit les gens.
    L’art est une danse qui célèbre la victoire de la vie et qui, par-delà les mers agitées, atteint les rives de la paix.

Le pouvoir de la culture n’est certes pas perceptible au premier abord. Or, c’est une force qui illumine le cœur des gens au plus profond d’eux-mêmes. C’est une force qui fait jaillir leur sagesse et leur inventivité, et façonne les profonds courants sous-jacents qui, lentement mais sûrement, orientent l’histoire humaine vers la paix et la prospérité pour tous.
Régénérer la culture et promouvoir largement les échanges culturels entre les peuples constituent la voie directe pour renforcer l’élan qui mène à la paix mondiale.
Fort de cette conviction, j’ai fondé l’Association des concerts Min-On en 1963, alors que la Guerre froide semblait sans issue et, plus tard, d’autres institutions comme le musée d’art Fuji de Tokyo, en 1983.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, Acep, p. 191.)

Extrait 3. L'importance de la lecture

Mais, à l’époque, je me répétais constamment : « Lis avec attention et non de manière superficielle ! » Nous devons lire pour nourrir et enrichir notre vie. Les aliments ne peuvent pas nourrir ou contribuer à un développement sain des os et des muscles si nous ne les digérons pas et ne les absorbons pas correctement. De même, digérer ce que nous lisons demande une réflexion sérieuse et approfondie de notre part.
Le président Makiguchi disait : « Ne lisez pas de manière négligente. Vous devriez réfléchir à tout ce que vous lisez. Il semblerait que beaucoup de jeunes lisent sans réfléchir sur le contenu. Or, réfléchir à ce que vous lisez fait partie intégrante de vous. » (...)
La lecture développe nos qualités humaines. Nous ne devons pas limiter notre vie à un seul domaine spécifique, au détriment de tout le reste. Quelle que soit sa compétence, personne ne peut prétendre devenir un dirigeant remarquable s’il n’a pas lu les grands noms de la littérature mondiale. Or, pour bâtir un monde humaniste où les êtres humains vivent dignement, nous avons besoin de tels dirigeants. C’est un point extrêmement important.
(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, Acep, tome 1, p. 200.)