À travers le monde, les médias se sont fait écho du décès de Daisaku Ikeda en tant que philosophe bouddhiste majeur de notre époque. Des personnalités, dont le pape François, ont également pris la parole pour célébrer l’œuvre d’un humaniste engagé pour la paix. Voici une sélection de quelques-uns des nombreux articles publiés à cette occasion...

Le 18 novembre, la Soka Gakkai annonçait le décès de son président honoraire, Daisaku Ikeda. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, s’est empressé de réagir sur X (anciennement Twitter) pour saluer la mémoire d’un homme qui a « joué un rôle important dans la promotion de la paix, de la culture et de l’éducation au Japon et à l’étranger, et a laissé une trace significative dans l’Histoire ».

Quelques jours plus tard, le Premier ministre recevait une lettre de condoléances de la part du Président chinois Xi Jinping, selon le quotidien Japan News. Ce courrier faisait également l’éloge des contributions de Daisaku Ikeda aux relations entre le Japon et la Chine. Xi Jinping y ajoutant souhaiter « promouvoir le développement des relations entre le Japon et la Chine ».

Dès le 18 novembre, le site Internet de la BBC, a publié une biographie de Daisaku Ikeda. Le média britannique y notait que, sous sa direction, la Soka Gakkai s’était engagée activement dans des projets culturels et éducatifs dans le monde entier. « L'essence du bouddhisme est la conviction que nous avons en nous, à chaque instant, la capacité de surmonter n'importe quel problème ou difficulté, notamment en récitant “Nam-myoho-renge-kyo” », expliquait l’article.

Dans son édition du 22 décembre, le journal Seikyo rapporte que le pape François, chef de l’Église catholique, a offert ses condoléances à l’Institut bouddhiste italien de la Soka Gakkai, après avoir appris le décès du président Ikeda.
Dans son message, le pape François souligne le rôle du président Ikeda en tant que guide spirituel et en tant que maître bouddhiste pour de très nombreuses personnes. Il exprime aussi ses plus sincères pensées à sa famille et, plus largement, à l’ensemble de la communauté bouddhiste.
Il fait également l’éloge du président Ikeda pour son engagement durable pour la paix et pour ses efforts en faveur des dialogues interreligieux, poursuivis tout au long de sa vie. Le pape conclut son message en déclarant qu’il garde le président Ikeda dans ses prières, ainsi que toutes les personnes engagées à concrétiser sa vision d’unité entre tous les êtres humains.

Dans sa brève annonçant le décès de Daisaku Ikeda, l’agence de presse Reuters a rappelé que celui-ci s’est rendu dans plus de 50 pays pour s’entretenir avec des dirigeants de l’époque tels que Zhou Enlai (Chine) ou Mikhaïl Gorbatchev (URSS). L’article mentionnait également que Daisaku Ikeda « était un écrivain prolifique, qui a publié de nombreux livres sur le bouddhisme et des dialogues avec des intellectuels tels que l'historien britannique Arnold Toynbee. »

Pour sa part, l’agence de presse Associated Press a noté que, « M. Ikeda est réputé pour avoir fait revivre le bouddhisme de Nichiren à l'ère moderne, le rendant plus accessible aux pratiquants d'aujourd'hui, en mettant l'accent sur une philosophie de la bonté, du respect d'autrui, du bonheur et de la paix. »

Le journal sud-américain Panorámica a retransmis que la Société péruvienne de droit international saluait la mémoire de Daisaku Ikeda, membre correspondant de l’institution, « pour sa contribution constante et désintéressée en faveur de la paix dans le monde. »

Un engagement pacifiste également mis en lumière par le journal sud-coréen Topclass qui a rappelé ainsi que Daisaku Ikeda a reçu « le prix de la paix des Nations unies, le prix indien du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et le prix Tagore pour la paix. »
« Ikeda croyait au pouvoir du dialogue sincère, poursuit l’article. Il pensait que seul un dialogue ouvert pouvait mettre fin au cycle de la haine. »
Cette philosophie, Daisaku Ikeda l’avait traduite en acte pour rétablir des relations apaisées entre le Japon et la Corée, rappelle l’article, qui conclut ainsi : « La pensée de M. Ikeda est ancrée dans le monde réel. Ce n'est pas une quête abstraite et idéaliste, mais plutôt une philosophie de la vie quotidienne, qui a trouvé un écho profond chez de nombreuses personnes de notre époque, transcendant les religions ou les nationalités. »

La Nuclear Age Peace Foundation, organisation non gouvernementale engagée dans la lutte pour l’abolition des armes nucléaires, a rendu hommage à Daisaku Ikeda. Il avait publié un dialogue avec le fondateur de cette organisation, David Krieger (Choose hope). « Daisaku Ikeda a vécu une vie longue et riche de sens, utilisant son expérience précoce de la guerre comme facteur de motivation dans la poursuite de la paix, à travers la diplomatie citoyenne », peut-on lire dans ce texte.

Enfin, l’ancien Secrétaire général adjoint et Haut Représentant des Nations Unies, Anwarul K. Chowdhury, a également salué la mémoire de Daisaku Ikeda. « Il a donné à l’humanité l’espoir et la direction nécessaires pour faire face avec courage à la complexité et aux défis du monde d’aujourd’hui, a-t-il écrit. Je rends hommage à son énergie créative et à sa capacité à élaborer et à articuler les valeurs et les idéaux humains, afin de faire ressortir le meilleur de chacun de nous. »

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