Suite au désastre provoqué par le séisme et les tsunamis du 11 mars au Japon, les problèmes actuels rencontrés sur le site nucléaire de Daiichi ont fortement marqué la préfecture de Fukushima. Face à cette crise, les croyants du mouvement Soka font tout leur possible pour redonner espoir aux personnes de leur voisinage.

Environ 100 pratiquants bouddhistes, habitant la région côtière de la préfecture de Fukushima, ont du évacuer leur maison en raison des dégâts causés par le séisme ou les tsunamis, ou encore en raison des risques de radiation. Ils ont trouvé refuge dans le Centre pour la paix du mouvement bouddhiste Soka à Fukushima, situé en dehors de la zone d’évacuation. Le 24 mars, une réunion de discussion autour du thème « Espoir et avancée » y a eu lieu pour encourager les évacués.

Pendant la réunion, les participants ont prié pour les victimes du séisme et des tsunamis. Kunie Takezawa a raconté comment elle aidait ceux des équipes de secours en préparant des repas pour les réfugiés, en sa qualité de restauratrice diplômée.

Itsuko Sudo, une autre évacuée résidant au centre, a dit qu’avoir le temps de prier au Centre l’a aidée à rester forte et à garder espoir face au désastre. Lors de la réunion, les responsables de la préfecture, Masahiko Endo et Masako Ishibashi, ont encouragé les participants en partageant l’esprit de Nichiren de « changer le poison en remède » ou transformer le malheur en une force positive de changement. Le 28 mars, quelques 30 croyants, contraints de quitter la zone touchée de Minamisoma et de se réfugier dans un abri à Nihonmatsu, ont tenu une réunion de discussion chez un pratiquant bouddhiste de la ville. Yuko Yamaguchi, une évacuée présente à cette réunion, a expliqué comment les encouragements chaleureux qu’elle avait reçus l’avaient déterminée à ne jamais être vaincue.

Le 29 mars, Kazuo Nirasawa, responsable du mouvement Soka pour la région de Tohoku, Hidehiro Kato, responsable de la jeunesse de Tohoku, et Tomoyuki Sakurai, responsable du groupe de volontaires des jeunes hommes (groupe Soka) ont visité les endroits sécurisés de la ville de Minamisoma ainsi que le village Iitate en tant que membres d’une équipe de secours. Ils ont distribué de la nourriture et des biens de premier secours à de nombreuses personnes âgées, victimes de pénurie de ces biens de première nécessité.

Le 2 avril, les responsables de Fukushima, M. Endo et Mlle Ishibashi se sont rendus dans des centres de réfugiés pour y encourager les croyants de la région.

Miyoko Araki, 87 ans, a déclaré : « J’ai eu la chance de survivre à un tel désastre. Je souhaite m’investir à nouveau dans les activités bouddhiques en faveur de la paix. Veuillez transmettre ma profonde reconnaissance envers les croyants de la SGI du monde entier qui prient pour nous. »

De par le monde, les croyants de la SGI ont organisé des groupes de prières bouddhiques pour ceux qui ont perdu la vie dans le séisme et les tsunamis, et pour le rétablissement rapide des régions affectées. À Chicago, une réunion de ce genre a eu lieu le 24 mars, au centre bouddhique de la SGI-USA de Chicago. Barbara Jenkins, une responsable de la région, a déclaré combien elle avait été inspirée par l’esprit dont faisaient preuve les croyants du mouvement Soka en déployant tous leurs efforts pour s’encourager et se soutenir mutuellement face à cette crise.


Le 4 avril 2011

Traduit de l’anglais. Adapté à partir d’articles du Seikyo Shimbun, quotidien affilié au mouvement Soka au Japon, les 26, 28, 30 et 31 mars, et 4 avril 2011.



Réunion de discussion dans le Hall de la paix de Fukushima.

Réunion d’échanges pour les évacués, à Nihonmatsu.

M. Endo (à droite) visite des centres de réfugiés dans la ville d’Iwaki.

Groupe de prière au centre bouddhique de Chicago, SGI-USA, le 15 mars.
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