Du 16 au 18 août, la SGI-UK a organisé une conférence intitulée « Transformer les conflits : idées d’inspiration bouddhiste pour le changement personnel et social », au centre culturel de Taplow Court, à l’extérieur de Londres.

La conférence a été organisée en association avec le Centre pour le bouddhisme appliqué (CfAB), le Réseau des organisations bouddhistes (NBO) et le Réseau des bouddhistes engagés (NEB). Une centaine de personnes, dont des chercheurs et des personnes issues de différentes traditions religieuses – notamment bouddhiste, musulmane, chrétienne et quaker – ont assisté à cet événement, qui comportait discours, ateliers et tables rondes.

Durant la conférence, les participants de diverses traditions ont étudié l'application des concepts bouddhistes à la résolution des conflits.

Le premier jour, Jamie Cresswell, directeur du CfAB, a ouvert la conférence et le Dr Mark Owen du Centre des Religions pour la réconciliation et la paix, de l'université de Winchester, est également intervenu. S'appuyant sur plusieurs études de cas, ce dernier a exploré la perception du bouddhisme comme étant une spiritualité trop « détachée du monde » pour pouvoir y contribuer positivement.

Durant ces trois jours, les autres intervenants ont inclus : Ken Jones de l'ONE ; le Dr Michèle Lamb, maître de conférences en droits de l'homme à l'Université de Roehamption ; Carina Pichler, étudiante chercheuse de l'université de Vienne ; et Marina Cantacuzino pratiquante bouddhiste de la SGI-UK, qui a témoigné de son expérience en tant que fondatrice et directrice du « Forgiveness Project ».

Différents thèmes furent abordés, allant de la perspective bouddhiste sur les droits humains, aux réponses à la souffrance et aux préjugés contre la paix, à la transformation personnelle et le pardon.

Neuf ateliers se sont tenus. Le Révérend Andrew Corsie, de l'église Sainte-Marie et Saint-Nicolas de Perivale, du quartier de Ealing à Londres ainsi que le Dr Justine Huxley, directrice de programme au Centre de Saint-Ethelburga pour la réconciliation et la paix ont organisé un atelier intitulé « Le potentiel évolutif des conflits ». Ils ont souligné que tout conflit est un reflet des problèmes de la société et de l'humanité dans son ensemble, et que le considérer de la sorte ouvre l’opportunité de transformer positivement à la fois nos relations et la société.

Dans son atelier intitulé « Explorer la différence : la communication centrée sur l’autre », Caroline Brazier, du Tariki Trust, a décrit l’approche « centrée sur l’autre » et montré comment celle-ci peut enrichir nos relations et réduire l’attachement à nos propres habitudes de perception et de comportement.

Des ateliers ont également été animés par Jnanasiddhi du Projet d’éducation à la paix des quakers des West Midlands et Modgala Duguid du Trust Amida.

Le thème de la conférence a également fait l'objet d'une exposition d'art.


Article traduit de l'anglais : SGI-UK Hosts Conference on Role of Buddhist Philosophy in Transforming Conflict sur le site SGI.org.

Michèle Lamb (2e à gauche) intervient sur le sujet « Le bouddhisme et les droits humains à l'âge du nationalisme ». photo © SGI-UK

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