Lettre de Jean-Claude Gaubert, porte-parole du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Notre chère planète et tous les êtres vivants qui la peuplent sont confrontés à de grandes difficultés. Les systèmes, qu’ils soient politiques, économiques ou sociaux, font face aux urgences mais ne peuvent tout résoudre.

Les évènements sont le reflet du « coeur » ou de l’intention profonde de chaque personne. Changeons notre esprit, notre manière de penser la vie et tout changera. Les réponses ne sont pas à l’extérieur mais en chacun de nous.

« Chacun possède également la vie. Au niveau le plus profond il n’y a pas, pour les êtres humains, de différences entre les sexes, les couleurs de la peau ou les ethnies ; il n’y a pas non plus de discriminations fondées sur la richesse ou le statut social. Tous sont égaux. »1

Tous les êtres vivants sont l’expression d’une même force vitale, universelle, éternelle. Notre mouvement bouddhiste Soka, dont nous fêterons le 85e anniversaire de la fondation le mois prochain, propose une autre approche de la religion. Il s’agit de revenir à ce que Daisaku Ikeda appelle « l’esprit religieux de l’humanité » qui semble être le point de départ et la source de la religion.

« L’esprit religieux désigne le pouvoir spirituel intérieur de faire jaillir du nihilisme le courage, et du désespoir l’espoir ; c’est un esprit qui incite à chercher ce pouvoir spirituel en soi et chez les autres, ainsi que dans tous les phénomènes de l’univers. L’esprit religieux consiste à croire que nous possédons en nous le pouvoir de surmonter toutes les difficultés ou impasses quelles qu’elles soient, et d’agir de manière positive afin de créer des valeurs nouvelles. »2

Il existe assez de force dans tout l’univers et plus de ressources qu’il n’en faut au fond de nous-mêmes pour sortir de nos impasses et créer un monde où il fait bon vivre. Faisons jaillir de notre propre vie la force gigantesque inhérente en manifestant force vitale, sagesse, compassion, courage, afin de ne plus être à la merci de notre avidité et de notre colère ; de ne plus être divisés par la méfiance et la haine.

En tant que pratiquant du bouddhisme de Nichiren, luttons pour prendre en main notre destin et transformons nos vies, afin de créer des valeurs dans notre environnement ! Faisons naître l’espoir en transmettant notre croyance dans le potentiel illimité de l’être humain ! C’est le chemin d’une véritable « religion » humaniste, une religion dont la valeur suprême est la vie et le respect des êtres qui l’incarnent.

Notes

  • 1. Daisaku Ikeda, La sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 1, Acep, p. 457.
  • 2. Daisaku Ikeda, Commentaires sur le Traité pour ouvrir les yeux, vol. 1, Acep, p. 63.

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