Lettre de Jean-Claude Gaubert, porte-parole du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Ce mois d'avril, mois de commémoration de la première récitation de Nam-myoho-renge-kyo, le 28 avril 1253, verra la concrétisation de deux grands évènements pour notre mouvement pour la paix et la culture fondé sur les valeurs bouddhiques.

  • la première réunion Soka dans notre nouveau centre bouddhique Soka de France ;
  • la tenue de l’exposition consacrée aux sûtras bouddhiques, à l’Unesco.

Nichiren et nos trois maîtres fondateurs se réjouissent certainement. Que ce soit ces grands évènements ou tout autre qui ponctuent notre vie, faisons de ces réalisations un point de départ de notre développement futur. La foi est cette confiance totale dans la vie et son potentiel, et dans cet état d’esprit ancré dans le présent : « Tout commence maintenant » ; « Aujourd’hui est un nouveau départ ! » ; « Cette victoire est une cause pour l’avenir ! »

Notre centre bouddhique est une nouvelle citadelle dorée dans laquelle de nombreux bodhisattvas se réuniront, afin de renouveler leur voeu d’ôter la souffrance et d’apporter le bonheur pour chaque être humain, en approfondissant ensemble la compréhension de l’enseignement et en offrant de fortes prières pour la réalisation de ce but.

L’exposition « Sûtras bouddhiques », par son contenu hautement culturel et riche en expressions picturales et manuscrites, permettra de « rencontrer » l’esprit du Bouddha. « À tout moment je m’interroge : “Comment puis-je permettre aux êtres vivants d’accéder à la voie inégalée et d’acquérir rapidement le corps d’un bouddha ?” »1 Cet esprit est présent tout au long du Sûtra du Lotus et au coeur de ses sept principales paraboles. Le Sûtra du Lotus, que Nichiren a concrétisé par la récitation de Nam-myoho-renge-kyo et l’inscription du Gohonzon, est la manifestation de la « compassion de l’univers ».

Josei Toda a dit : « L’ensemble de l’univers est le corps véritable du Bouddha, et les phénomènes advenant dans l’univers sont tous l’oeuvre de la compassion. L’univers lui-même étant compassion, nos actions quotidiennes sont l’oeuvre de la compassion. (…) Nous devons nous efforcer d’accomplir des actes d’un ordre supérieur de manière à mieux servir le Bouddha. »2

Notre maître bouddhique Daisaku Ikeda commente ce passage : « La compassion est essentielle à la foi ; c’est la source fondamentale d’énergie. »3 Cette compassion se concrétise dans l’action et les comportements dans notre vie. Gandhi a dit : « Ma vie est mon message. » Nichiren a montré par ses combats et ses victoires la preuve de la force émanant de la foi dans le Gohonzon. Toutes nos expériences sont des « paraboles » permettant l’éveil des êtres vivants.

Durant ce mois d’avril, approfondissons cet esprit fondamental qui est celui de notre mouvement Soka consacré au bonheur de l’humanité et manifestons l’esprit du Bouddha dans notre vie quotidienne.

Notes

  • 1. SdL-XVI, 223. Correspond au passage « Maï ji sa zen en […] bous chin. » du livret de pratique, p. 21.
  • 2. Josei Toda, Jihin-ron, (La compassion) Seikyo press, 1976 pp. 181-182.
  • 3. Daisaku Ikeda, La vie à la lumière du bouddhisme, L’Harmattan, p. 236.

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