Lettre de Jean-Claude Gaubert, porte-parole du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Félicitations pour tous les efforts déployés afin de faire progresser notre mouvement pour la paix et le bonheur du plus grand nombre !

Il y a quatre-vingt-sept ans, naissait le mouvement Soka. Renouvelons notre détermination et rappelons-nous à cette occasion l’esprit qui animait son fondateur Tsunesaburo Makiguchi. Il en était arrivé à la conclusion que la notion de bonheur faisait référence à l’état de vie intérieur de l’être humain qui s’engage à créer des valeurs pour lui-même et la société. En nous fondant sur les valeurs bouddhiques de Nichiren, nous œuvrons à établir une société paisible et prospère, grâce à la réalisation du bonheur individuel. « Quelles sortes de valeurs entendons-nous donc créer ? On pourrait, je pense, résumer cela ainsi : aider les gens que nous rencontrons, qui sont en proie à la souffrance, à se renforcer en les encourageant à fonder leur vie sur la solide philosophie de la Loi merveilleuse, afin de parvenir à la paix et à la sécurité pour tous les êtres humains et pour le monde entier (…) La mission de concrétiser “la paix dans le pays” est incluse dans cet esprit Soka – c’est-à-dire de création de valeurs – un esprit qui consiste à chérir chaque individu et à se consacrer au dialogue de personne à personne. »1

Notre maître bouddhique, Daisaku Ikeda, nous enseigne dans son roman La Nouvelle Révolution humaine qu’en servant et en protégeant chacun, nous pouvons accomplir notre révolution humaine et opérer une grande transformation de notre état intérieur.

Nichiren déclare : « Si l’on allume une lumière pour les autres, on éclairera aussi notre propre chemin. »2 S’entraîner à prier et à agir pour la paix, le bonheur, la sécurité de tous les êtres vivants avec altruisme est difficile, certes. Mais cette pratique de bodhisattva nous apporte joie et liberté intérieures tout en contribuant au bien-être de la société.

Faire preuve de « bonté aimante » ou de compassion est la preuve de l’éveil. Notre maître nous rappelle la prière du bodhisattva transmise par les paroles de Shakyamuni, fondateur du bouddhisme : « Que tous les êtres vivants soient heureux, en sécurité ; qu’ils aient l’esprit joyeux (…) Qu’on les aperçoive ou non, qu’ils vivent loin ou près, qu’ils existent déjà ou soient sur le point d’exister, que tous soient heureux (…) Comme une mère voudrait avec sa vie protéger son propre fils, son fils unique, ainsi devrait-on cultiver un esprit infini de “bonté aimante” envers tous les êtres vivants, cultiver un tel esprit sans limite, et déborder de cet amour et de cette douceur envers le monde entier. »3

En ce mois de novembre si significatif pour notre mouvement, réaffirmons notre vœu de bodhisattva sorti de la terre en ne faisant qu’un avec le cœur de Nichiren et de notre maître bouddhique, Daisaku Ikeda, pour le bonheur de tous.


Notes

  • 1. Daisaku Ikeda, Commentaires des écrits de Nichiren, vol. 14, Acep, p.27.
  • 2. WND-II,1060.
  • 3. Daisaku Ikeda, Commentaires des écrits de Nichiren Daishonin, vol. 2, Acep, p.17.
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