Lettre de la Jeunesse, par Toshi, responsable de la jeunesse du mouvement Soka en France.

Le bouddhisme de Nichiren que nous pratiquons au sein du mouvement Soka prend ses racines dans la conviction profonde que la paix et le bonheur de l’humanité sont possibles, et que tout commence en réalisant sa propre révolution humaine.

Ainsi, c’est en décidant de changer moi-même que mon environnement changera. C’est en décidant de changer moi-même que la société changera.

Le bouddhisme de Nichiren enseigne qu’il existe un état de vie pur et positif au plus profond de la vie de chaque personne. Cet état de vie, que l’on appelle état de bouddha, est caractérisé par la bienveillance, la sagesse, le courage, la compassion et la force vitale. Ce sont les qualités qui permettent de créer des valeurs, mais aussi de défendre la dignité de la vie où que nous soyons.

Nichiren Daishonin a enseigné que la récitation du titre du Sûtra du Lotus, Nam-myoho-renge-kyo, permet de mettre ce processus en marche, et donc de faire apparaître l’état de bouddha dans notre propre vie.

L’éducation aux droits humains ne peut être étrangère à la philosophie bouddhique que nous avons choisi de vivre à travers nos pensées, paroles et actions. L’aspiration aux droits humains pour nous-même et pour les autres réside dans les profondeurs de notre vie.

Dans son dialogue avec l’ancien président de l’Académie brésilienne des lettres, Austregésilo de Athayde, Daisaku Ikeda explique comment nous pourrions vivre en nous libérant de toute discrimination et respecter la vie de chaque personne :

On ne peut parvenir au respect universel des droits humains de tous les peuples qu’en triomphant du petit soi. Alors, mus par l’éveil à la nature du bouddha inhérente à nos vies, nous nous efforçons de suivre la voie d’un soi plus vaste, fondé sur la non-violence et la compassion. Les vies éveillées à ce grand soi sont libérées des illusions et incarnent pleinement l’égalité fondamentale de tous les peuples. Une fois cette égalité comprise et respectée, tous les peuples pourront vivre en symbiose, libérés de toute discrimination. L’étude de la philosophie bouddhique peut nous permettre d’atteindre ce but auquel nous aspirons.
Les Droits humains au XXIe siècle, L’Harmattan, 2013, p. 51.

Les événements culturels qui se sont tenus en décembre dernier à l’Unesco ont eu pour but d’éveiller (ou de réveiller) les consciences aux enjeux de l’éducation aux droits humains, de montrer des actions que chacun peut mener à son échelle, et d’encourager à agir là où nous sommes, maintenant.

C’est avec ce même esprit de passer à l’action, par amour de l’humanité, que nous célébrons ce mois-ci le 16 mars, Jour de la jeunesse au sein du mouvement Soka. Avançons et construisons une société plus respectueuse de la dignité de la vie de tout être vivant. Pour cela, gardons à l’esprit que nous sommes la clé du changement…

Je suis la clé du changement !

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