Lettre de Akpéné Bernard, Nicolas Saradov et Toshi pour l’équipe nationale jeunesse du mouvement Soka.

Le mouvement Soka célèbre son 90e anniversaire. Cet événement nous propulse donc vers notre centième anniversaire, le 18 novembre 2030 !

Ce nouveau départ se fait dans un contexte inédit. Jamais, à l’époque contemporaine, l’on n’a connu de crise sanitaire et sociale si sévère. Nous constatons, même dans notre vie quotidienne, que nous sommes à un carrefour important pour l’humanité. Allons-nous continuer comme s’il n’en était rien ? L’enjeu est de taille, il s’agit de l’épanouissement ou du déclin de la civilisation humaine.

Aujourd’hui, la société a plus que jamais besoin d’une philosophie qui chérit la dignité de la vie. Qui nous mène à respecter sincèrement la personne qui se trouve en face de nous tout en se respectant soi-même, sans faux-semblant. Une philosophie permettant de changer la haine en paix, l’envie de destruction en soif de construction.

Le bouddhisme de Nichiren véhicule la croyance en un profond changement intérieur que nous appelons « révolution humaine ». Ce processus ne vise ni à changer les autres ni à changer la société, mais à transformer son propre cœur au niveau le plus profond afin de sauver la société des griffes de la violence et de la colère, en y instaurant dialogue, respect et amour.

Cela nécessite une bonne dose de courage. La jeunesse est prête à relever ce défi. Elle a soif d’une nouvelle ère.

« La décennie 2020-2030, qui s’ouvre avec l’année du 90e anniversaire de la Soka Gakkai et qui s’achèvera l’année du centenaire, sera cruciale. Nous devrions donc être encore plus déterminés à montrer la preuve factuelle de la victoire par notre révolution humaine, à transformer tout grand mal en grand bien et à instaurer un puissant changement dans le destin de l’humanité. »1

La jeunesse d’aujourd’hui fait face à deux enjeux majeurs : la place qu’elle pourra prendre sur la scène mondiale, et l’action qu’elle saura mener afin d’orienter le destin de l’humanité vers une ère de paix.

Notre rêve : que nos cadets puissent vivre avec confiance et espoir en réalisant leurs rêves. Qu’ils puissent se dire que leur vie a de la valeur et du sens. Notre conviction : le bouddhisme permet de se forger un soi fort, courageux, bienveillant, et nous permet surtout de nous sentir à notre place et d’être épanoui quelles que soient les circonstances.

Aujourd’hui nous reformulons notre grand vœu : l’établissement de la paix dans le monde et le bonheur de l’humanité, conscients que tout part de notre changement intérieur. C’est le moment de prendre courageusement ce nouveau départ. Alors, allons-y, les yeux tournés vers le 18 novembre 2030, en nous disant : « C’est parti ! Tout dépend de moi ! »


Note

  • 1. Cap sur la paix n° 1179, p. 5.
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