Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Nous pouvons toujours avancer, solides et joyeux, en faisant de notre mieux et ainsi encourager nos proches.

En renforçant notre prière enthousiaste, prenons un nouveau départ avec beaucoup de force vitale !

Le 12 septembre 1271, en pleine nuit, Nichiren Daishonin faillit être décapité à Tatsunokuchi par les autorités gouvernementales, mais au même moment, un objet sphérique très lumineux traversa le ciel. Le bourreau et les soldats furent emplis de panique et l’exécution fut annulée. Nichiren était parfaitement préparé à toutes les persécutions et s’était engagé dans la réalisation de son vœu de maîtriser les enseignements bouddhiques afin de mener tous les êtres humains à la bouddhéité. Il demeura invincible et les soldats, décontenancés et impressionnés par son attitude d’une grande noblesse, s’inclinèrent respectueusement.

Afin que nous puissions construire, nous aussi, un état de vie vaste et paisible comme un ciel sans nuage, Nichiren nous a laissé ses écrits et l’objet de culte, le Gohonzon. Sept cents ans plus tard, le président Ikeda effectue son premier voyage en Europe afin de partager cet esprit sublime, débordant d’une profonde conviction issue de l’éveil à sa mission pour kosen rufu1.

Il atterrit en France le 11 octobre 1961 à 15h20. Durant son séjour, il encourage les pratiquants en s’inspirant de la force et de l’énergie du général de Gaulle qui, alors militaire peu connu du grand public, redonna espoir aux Français le 18 juin 1940, sur les ondes de la BBC. « Où de Gaulle puisait-il la force de sa détermination ? Dans la conviction qui lui faisait dire : “Je suis la France.” Dans notre cas, ce serait que chacun d’entre nous prenne conscience de cette idée : “Je suis la Soka Gakkai.” Ce qui signifie assumer totalement la responsabilité et prendre des initiatives en tant que protagoniste, au lieu de compter sur les autres. »2

Cette joie débordante et contagieuse se transmet naturellement. Ainsi, M. Philippe Gardette, président fondateur de l’Ordre Culinaire International, déclare, après avoir lu deux livres de dialogues3 du président Ikeda : « J’ai pris beaucoup d’attention et de plaisir à lire vos ouvrages remplis d’humanisme, d’espoir, de joie, de compréhension, de dignité, pour la planète, l’environnement et nos générations futures. Malgré nos différentes cultures entre l’Orient et l’Occident, vous avez réussi à me toucher en plein cœur ; pour cela, je vous remercie et vous félicite grandement. »

Je vous souhaite une belle rentrée, animés d’un cœur joyeux qui touche et motive nos proches au niveau le plus profond !


Notes

  • 1. Kosen rufu : Assurer un bonheur et une paix durables à l’humanité, fondés sur les valeurs humanistes du bouddhisme de Nichiren. Expression que l’on trouve dans le 23e chapitre du Sûtra du Lotus.
  • 2. D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 5, Acep, p. 30.
  • 3. M. Philippe Gardette avait reçu en cadeau les livres suivants : Daisaku Ikeda et Ricardo DiezHochleitner, Un dialogue entre Orient et Occident, L’Harmattan, 2010 ; Daisaku Ikeda, Herbie Hancock et Wayne Shorter, Jazz, bouddhisme et joie de vivre, L’Harmattan, 2019.
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