Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Il y a cinquante ans, en 1972, le président Ikeda a célébré la nouvelle année avec détermination et passion.

« Le moment opportun est arrivé ! Voici maintenant le moment décisif ! »1 C’était le moment crucial pour construire une nouvelle culture promouvant la paix, fondée sur des idéaux élevés issus d’une philosophie en faveur de la dignité de la vie.

C’est avec le désir fervent d’allumer la flamme du courage dans le cœur de tous ceux qu’il allait rencontrer que le président Ikeda est venu en France pour célébrer le 3 mai, pour la première fois en dehors du Japon. Ses encouragements ont touché profondément chaque personne parce qu’ils étaient la manifestation de sa puissante détermination.

Ce 3 mai marquait le 12e anniversaire de son accession à la présidence de la Soka Gakkai et son 20e anniversaire de mariage avec Kaneko Ikeda. Ce jour-là, j’ai participé à une pratique collective et à la plantation d’un arbre dans le jardin du centre bouddhique de Sceaux. Un autre moment inoubliable fut lorsque le président Ikeda et sa femme découpèrent la pièce montée que j’avais préparée pour cette occasion.2

L’événement considéré comme le plus important de son voyage était son dialogue avec l’historien britannique Arnold Toynbee, à Londres, pour le bien des générations futures. Le président Ikeda considéra l’exhortation de ce dernier à s’élancer dans le grand voyage du dialogue comme l’ultime instruction de l’historien. Il se mit ensuite à rencontrer des dirigeants et des érudits du monde entier, transcendant les frontières nationales, ethniques, religieuses et idéologiques.

Il participa jusqu’en 2004 à plus de 1600 séances de dialogues avec des dirigeants et des penseurs du monde entier. Le président Ikeda souhaitait aborder trois thèmes principaux avec Arnold Toynbee – la nature de l’humanité, les méthodes pour parvenir à la paix et la nature de la vie : d’où venons-nous ? Où allons-nous ?

Le président Ikeda doit toutes ces réalisations à sa lutte pour suivre la voie de maître et disciple pour kosen rufu3. Il écrit dans son roman La Nouvelle Révolution humaine : « C’est pour cela que Nichiren Daishonin nous a transmis cette mise en garde : “Il faut devenir maître de son cœur et ne pas le laisser devenir le maître.” Tant que nous garderons l’exemple de notre maître vivant dans notre cœur, nous pourrons remporter une victoire éclatante sur nos faiblesses personnelles. »4

Je souhaite à chacune et chacun d’avancer sur le chemin de sa mission sans jamais baisser les bras, en bonne santé et sans accident.


Notes

  • * Le 3 mai est le jour de l’accession à la présidence de la Soka Gakkai pour Josei Toda (en 1951) et pour Daisaku Ikeda (en 1960). Ainsi, cette date représente le Jour de l’An, au sein du mouvement Soka.
  • 1. La Nouvelle Révolution humaine, vol. 16, Acep, p. 7.
  • 2. Ibid., p. 141.
  • 3. Kosen rufu : Assurer un bonheur et une paix durables à l’humanité, fondés sur les valeurs humanistes du bouddhisme de Nichiren. Expression que l’on trouve dans le 23e chapitre du Sûtra du Lotus.
  • 4. La Nouvelle Révolution humaine, vol. 16, Acep, p. 12.
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