Lettre de Betty Mori, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

2014, année de « L’Ouverture de la nouvelle ère du kosen rufu mondial », prend fin. Et nous abordons 2015, année de « L’Essor dynamique dans la nouvelle ère du kosen rufu mondial ».

Le premier anniversaire de l’achèvement, à Tokyo, du Hall du Grand Vœu pour kosen rufu est en fait l’occasion d’approfondir et de renouveler notre propre vœu de bonheur et de paix durables pour l’humanité.


M. Ikeda rappelle qu’un tel vœu nous permet d’ancrer nos prières et de faire jaillir un courage illimité dans notre vie. Il nous apporte la force de surmonter l’adversité, de nous développer sur le plan humain et d’aider les autres à devenir heureux.

Chacun des trois présidents fondateurs de la Soka Gakkai – MM. Makiguchi, Toda et Ikeda – s’est profondément réapproprié ce grand vœu. L’été 1954, à Hokkaido, Josei Toda dit à Daisaku Ikeda, alors âgé de vingt-six ans : « De l’autre côté de l’océan se trouve un vaste continent. Le monde est vaste. Il s’y trouve des peuples qui gémissent de souffrances. Vas-y ! Le monde entier t’attend ! C’est à toi d’ouvrir le chemin de kosen rufu mondial à ma place. »

Depuis lors, faisant sien l’esprit et le vœu de son maître, Daisaku Ikeda a parcouru le monde, récitant profondément Nam-myoho-renge-kyo pour faire apparaître à ses côtés des personnes de valeur pour kosen rufu. Il encouragea de toute son âme chaque personne quelle qu’elle soit, avec la conviction que, dans les profondeurs de leur vie, tous les êtres humains sont des bodhisattvas sortis de la terre qui peuvent parvenir à l’éveil en entrant en relation avec d’autres bodhisattvas sortis de la terre. Ainsi, en soixante ans, un nombre inimaginable de personnes engagées pour la paix ont émergé de 192 pays et territoires.


Pour Nichiren Daishonin : « Enseigner quelque chose à quelqu’un, c’est comme huiler les roues d’un chariot pour qu’elles tournent même si ce chariot pèse lourd, ou comme mettre un bateau à flot pour qu’il puisse avancer aisément. »1

Selon M. Ikeda, « cela indique bien comment soutenir des personnes ou faciliter leur progression douce ».2 Il précise : « En bouddhisme, contribuer au développement de personnes de valeur n’implique pas de faire pression pour les faire entrer dans un moule, ni les contraindre à se conformer à une vision préconçue de ce qu’est une personne idéale. Le but est de permettre à l’individualité de chacun de briller de tout son éclat. M. Toda disait souvent que les personnes de valeur ne sont pas, par nature, exceptionnelles ou différentes des autres. Le point crucial est de les aider à développer leurs capacités. »3 C’est précisément ce qu’il a fait avec le jeune Ikeda.

Le 26 janvier 2015, nous commémorerons le 40e anniversaire de la SGI. C’est aussi le jour où j’ai reçu le Gohonzon. Avec une infinie reconnaissance vis-à-vis de mon maître et de mes camarades bouddhiques, je démarre mon propre essor dynamique avec la jeunesse d’esprit : « À partir de maintenant tout reste à faire. »

Notes

  • 1. Écrits, 1095.
  • 2. D&E-novembre 2014, 50.
  • 3. Ibid.

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