Lettre de Jean-Claude Gaubert, porte-parole et membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Ce mois de mai, alors que nous venons de célébrer le 55e anniversaire de la nomination de notre maître bouddhique à la tête du mouvement Soka le 3 mai 1960, est l’occasion de renouveler ensemble notre détermination d’établir un monde où rayonne l’état de bouddha pour le bonheur de tous.

« Cette force vitale vibrante brille de la grande lumière de la compassion qui perce l’obscurité des souffrances humaines et insuffle courage et espoir. »1 La force vitale éternelle, inhérente à toute existence, emplie de sagesse et de compassion, permet à chaque être humain – et à l’humanité tout entière – de sortir de l’ornière des souffrances et de connaître une grande joie. Ce fantastique potentiel, auquel nous pouvons tous avoir accès, vibre dans tout l’univers.

« “Transcendant toutes leurs différences” dit Nichiren. Ce qu’il désigne ici sont les sentiments d’hostilité, de discrimination et d’égoïsme qui résultent de la tendance à considérer soi-même et les autres, ainsi que les divers évènements, comme séparés et sans liens entre eux. »2 Cette force vitale orientée vers la paix se transmet largement et librement quand les êtres vivants, et particulièrement les êtres humains, saisissent qu’ils ne font qu’un fondamentalement. Une personne qui prend conscience qu’elle ne fait qu’un avec tous les êtres vivants et manifeste la force vitale de l’univers est bouddha, sa véritable nature. Si nous pensons, chacun, être séparé des autres nous ne manifestons pas totalement cette force. La force vitale se manifeste, se transmet, vit, à travers l’unité, sinon elle est entravée et n’agit pas pleinement.

« Le rythme de la loi merveilleuse apparaît lorsque tout le monde unit son cœur à celui du Bouddha, avec le grand vœu d’accomplir la paix dans le monde. »3

Le 3 mai 1960, notre maître bouddhique a pris la responsabilité, en tant que disciple de Nichiren et de Josei Toda, de réaliser « le grand vœu d’accomplir la paix dans le monde », en développant le mouvement Soka à travers lequel coule cette merveilleuse force universelle de l’état de bouddha. Faire sien le vœu de notre maître consiste à unifier nos cœurs avec le sien. Notre mouvement Soka est l’expression même d’une société dans laquelle vibre la force vitale, car rien ne lui fait obstacle. Désireux de transmettre la foi en l’état de bouddha et de réaliser un monde pacifique, développons un groupe harmonieux conscient de son identité commune et partageons ce vœu avec tous nos frères humains.

En manifestant une forte cohésion avec notre maître, réalisons l’intention du bouddha originel en créant un courant de force et d’espoir pour l’humanité !

Notes

  • 1. D. Ikeda, Commentaires des écrits de Nichiren, vol 4. L’héritage de la loi ultime de la vie, p. 126.
  • 2. Ibid., p. 117.
  • 3. Ibid., p. 121.

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