Perspectives
La paix se cultive. Elle n'est pas la simple absence de conflit, mais le fruit d'activités dynamiques et continuelles visant à créer l'amitié et la confiance entre les individus, les peuples, les organisations et les Etats du monde.
Le terme japonais « kosen rufu » désigne un concept très important dans le bouddhisme de Nichiren. Souvent utilisé comme synonyme de paix mondiale, il peut se définir comme « la paix dans la société par le bonheur profond des individus ».
Le bouddhisme de Nichiren offre une vision foncièrement positive de la vie humaine. Son message central est que chaque individu possède une dignité inaliénable et un potentiel sans limite – à l'image de la tour aux trésors qui apparaît dans le Sûtra du Lotus pour illustrer la beauté, la grandeur et le caractère précieux de la vie.
Dans ces extraits choisis de l’essai « Valeurs bouddhistes, action pour le développement durable et Charte de la Terre », Joan Anderson s'appuie sur les témoignages de pratiquants bouddhistes engagés dans la protection de l’environnement afin d’illustrer les efforts de la Soka Gakkai Internationale (SGI) dans ce domaine.
Daisaku Ikeda (1928-2023) était un philosophe bouddhiste, auteur et poète. Il est devenu en 1960 le troisième président de l'association laïque Soka Gakkai au Japon, et a créé en 1975 la Soka Gakkai internationale (SGI), un mouvement bouddhiste fédérant les associations Soka de tous les pays. Animé par l'idéal bouddhique de coexistence pacifique et convaincu du pouvoir et de la nécessité du dialogue, il s'est consacré toute sa vie à l'établissement d'une culture de paix dans le monde. Il s'est éteint paisiblement le 15 novembre 2023, à l'âge de 95 ans.
Alors qu’il était reporter pour le Wall Street Journal, Daniel Pearl a été enlevé puis assassiné à Karachi, au Pakistan, début 2002. Mariane, son épouse, témoigne du combat intense qu’elle mène, depuis, pour que la paix l’emporte.
Josei Toda (1900-1958) était un éducateur, éditeur et entrepreneur. Disciple de Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944), il fonda avec lui la Soka Gakkai en 1930, et fut à l'origine de la reconstruction du mouvement au Japon après la Seconde Guerre mondiale. Il se dévoua à revitaliser l'esprit du bouddhisme de Nichiren et à poser les bases d'un mouvement populaire dédié à la paix.
Face à l'ampleur du défi de la protection de l'environnement, des mesures concrètes s'imposent aux activités humaines. Et si l'enjeu se nichait avant tout dans une révolution durable de l'esprit humain ?
L'idée de création de valeurs est au cœur de la philosophie de Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944), premier président fondateur de la Soka Gakkai. Le nom même de « Soka Gakkai » signifie : société (gakkai) pour la création de valeurs (soka). C'est l'idée fondatrice de l'humanisme bouddhique tel qu'il est mis en action par les pratiquants de la Soka Gakkai internationale à travers le monde.
Jessica est naturellement tournée vers les autres. Ses premiers pas dans la foi l'amènent à prendre confiance en elle et à s'affirmer davantage.
Si l'on devait résumer l'éthique du bouddhisme de Nichiren en une seule expression, cela serait sans doute “le respect de la dignité de la vie”. Mais que recouvre au juste cette notion de dignité en bouddhisme, et sur quoi se fonde-t-elle ? Quelques éclaircissements...
Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944) était un éducateur et pédagogue, géographe et philosophe humaniste. Il vécut durant la période tumultueuse du début de l'ère moderne du Japon. Il fonda la Soka Gakkai, en 1930, avec son disciple Josei Toda (1900-1958). Son opposition farouche au militarisme d'Etat le conduisit à être incarcéré et à mourir en prison durant la Seconde Guerre mondiale.
Nous vivons une période de transition historique profonde. De nouvelles formes d’interactions humaines doivent être développées si nous voulons faire ressortir les possibilités créatrices d’une telle époque. Que peut faire le bouddhisme pour contribuer à une nouvelle culture du dialogue ?
Nichikan est né en 1665 à Tatebayashi (préfecture de Gunma, au nord de Tokyo). Issu d’une famille de samouraïs, il reçoit une éducation accomplie, et étudie la philosophie classique chinoise.
Elie nous parle des bienfaits qu’il a expérimentés dès ses débuts sur la voie bouddhique.
Comment préserver l’esprit originel du bouddhisme et faire perdurer ses enseignements ? Le courant du Mahayana est né du désir de mettre les enseignements bouddhiques à la portée de tous et de les faire évoluer avec leur temps.
Par Yoichi Kawada, directeur de l’Institut de Philosophie Orientale (IOP), Tokyo. Traduit de Contemporary Civilization and the Restoration of the Poetic Soul, publié dans le Journal of Oriental Studies, vol. 18, 2008.
Dans n'importe quel domaine, un maître a pour fonction de transmettre un enseignement et de guider ses disciples afin qu’ils se développent au mieux de leurs capacités. De même en bouddhisme, cette relation entre maître et disciple est essentielle. Elle permet aux disciples de progresser sur la voie de l’atteinte de la bouddhéité.
Linguiste, explorateur, diplomate, attaché militaire, académicien et spécialiste des manuscrits de Dunhuang, Paul Pelliot (1878-1945) a mené plusieurs vies.
Si les droits humains sont indispensables au développement de la démocratie, les connaissances, compétences et valeurs nécessaires à les faire vivre ne sont pas innées. Elles doivent être apprises par chaque génération.