La véritable entité de tous les phénomènes (jap.: shohô jissô) désigne la Loi, ou réalité ultime, qui imprègne tous les phénomènes, et qui, à la fois, n’est en aucune façon distincte d’eux.
Les enseignements bouddhiques sont exposés pour les êtres humains, par les êtres humains. Ils prennent vie et se transmettent à travers un réseau de relations dont l'harmonie et la cohésion est de toute première importance.
Ingénieur agronome d'origine française, bactériologiste, sociologue, écologue, humaniste, René Dubos (1901-1982) a mené sa carrière scientifique aux États-Unis. Celui qui a joué un rôle primordial dans le rôle des antibiotiques s'oriente, à la fin de sa vie, vers l'écologie.
Au sens littéral, le terme « bodhisattva » désigne un être vivant (sattva) qui aspire à l’Éveil (bodhi) et qui s’adonne à des pratiques altruistes. L’idéal du bodhisattva est au cœur même de la tradition du bouddhisme Mahayana, puisque l’individu recherche l’éveil à la fois pour lui-même et pour les autres.
La Voie du milieu est un terme bouddhique qui comporte de nombreuses connotations. Pour simplifier, il suggère une approche équilibrée de la vie et la régulation des instincts et du comportement de chacun. Ce concept se rapproche de l’idée de « juste milieu » d’Aristote, selon laquelle « chaque vertu se situe à égale distance des deux extrêmes, chacun de ces extrêmes étant par conséquent un vice ».
Le bouddhisme souligne l’importance de regarder en face la réalité de la mort. Avec la naissance, la maladie et la vieillesse, la mort est définie comme l’une des quatre souffrances fondamentales que chacun doit affronter.
Dans Comment sortir des logiques guerrières ?, Patrick Viveret propose des éléments de réflexion et d'action face au fondamentalisme marchand.
Le bouddhisme considère la vie comme une unité du physique et du spirituel. Il considère toutes les choses, matérielles ou spirituelles, visibles ou invisibles, comme des manifestations de la même loi universelle, définie dans la tradition de Nichiren sous le nom de Myoho Renge Kyo. Les aspects physiques et spirituels de notre vie sont totalement inséparables et d’importance égale. Ce principe est contenu dans l’expression japonaise “shikishin funi”.
Le principe bouddhique de la non-dualité de la vie et de son environnement (jap. : esho funi*) signifie que la vie et son environnement sont inséparables. Autrement dit, bien que nous percevions notre environnement – les choses et les êtres – comme étant séparé de nous, il y a une dimension de notre vie qui ne fait qu’un avec tout ce qui nous entoure. Le bouddhisme enseigne que la vie se manifeste aussi bien dans un sujet vivant que dans son environnement.
Le livre Repenser la pauvreté, que l’économiste française Esther Duflo a cosigné avec son collègue, l'indien Abhijit V, Banerjee, a attiré les louanges de la critique à sa sortie, en 2012.
L’enseignement bouddhique des neuf consciences est essentiel pour comprendre parfaitement qui nous sommes et quelle est notre véritable identité. Il nous permet notamment de comprendre comment notre vie se perpétue à travers le cycle des naissances et des morts.
Contrastant avec les religions monothéistes de l’Occident, le bouddhisme offre depuis quelque 2500 ans une voie spirituelle venue d’Orient qui ne suppose ni âme ni Dieu créateur.
Pour beaucoup, le mot “bouddha” évoque l'image d'un être quasi-divin, qui se tient en toute sérénité à distance du monde et de son tumulte. Il a atteint la paix du nirvana, échappant ainsi aux souffrances, désirs et illusions qui affligent le commun des mortels. Cela ne correspond pourtant pas à ce que l'on sait de la vie du Bouddha historique, Shakyamuni...
Avec la réhabilitation du Kantha en Inde, un art traditionnel de la broderie et un précieux savoir-faire ont pu être préservés. Au Bengale et au Bangladesh, 1300 femmes ont ainsi pu obtenir de meilleures conditions de vie, mais aussi une vraie reconnaissance au sein de leur communauté et de leur famille.
Le destin existe-t-il ? Pouvons-nous le changer ? Le bouddhisme de Nichiren nous permet de révolutionner notre état de vie intérieur, changer le cours de notre existence et construire un bonheur qu’aucun coup du sort ne peut détruire...
Le bouddhisme tibétain attire nombre d'occidentaux. Parce que la question des liens entre le bouddhisme tibétain et le bouddhisme de Nichiren est régulièrement posée, penchons nous sur cette tradition, son histoire et les éléments qui la rapproche ou la distingue de celle du bouddhisme de Nichiren.
Théologien catholique et spécialiste du bouddhisme, Dennis Gira est engagé dans le dialogue interreligieux. Il a expérimenté les joies, mais aussi les écueils d’un authentique dialogue. Son dernier livre en témoigne.
Comment expliquer que les mêmes circonstances – le même travail, par exemple – peuvent être vécues par telle personne comme une souffrance, par telle autre comme un défi exaltant, et que telle autre encore y trouvera le moyen d'aider et d'encourager son entourage ? Le principe des « dix états » répond à cette question.
L’espèce humaine est, aujourd’hui, confrontée à l’épuisement des ressources terrestres. Pour le géophysicien André Lebeau, la survie de la société humaine passe par une transformation radicale de sa structure et de ses comportements.
L'être humain peut-il se changer lui-même ? Le but du bouddhisme de Nichiren est justement d'opérer une transformation radicale dans les profondeurs de sa propre vie, ou « révolution humaine ». Cette expression, inventée par Josei Toda, deuxième président fondateur de la Soka Gakkai, décrit le processus de changement intérieur enclenché par une personne dès lors qu'elle s'engage sur la voie bouddhique.