Toute grande réalisation a commencé de façon modeste, par des efforts acharnés, patients et inaperçus. De même, l’essentiel du chemin d’un pratiquant bouddhiste est fait d’efforts « dans l’ombre ». C’est sur ces réflexions que nous vous proposons de dialoguer, lors des réunions de discussion du mois de décembre.

Etablir de profondes « racines de bien »

Nombreux sont ceux qui se réjouissent à la vue de belles fleurs, mais plus rares sans doute sont ceux qui prennent le temps de penser aux racines profondément enfouies sous terre qui les soutiennent, les stabilisent et les nourrissent. Ces racines sont cependant essentielles à la floraison. (...) Dans la vie aussi, les racines de la persévérance – qui se sont développées au fil des luttes courageuses contre les vents froids de l'adversité, déterminées à triompher – finissent par donner, au printemps, les splendides fleurs de la joie.
Année après année – en fondant nos vies sur la Loi merveilleuse et en nous lançant le défi de surmonter toutes sortes de problèmes personnels, qu'ils soient liés à l'état de nos finances, au travail, ou à une maladie qui nous touche personnellement ou qui touche l'un de nos proches – nous établissons de profondes racines qui nous apporteront une bonne fortune et des bienfaits infinis.
(D. Ikeda, « Accumuler de la bonne fortune dans notre vie », D&E-janvier 2014, 4-5)

Points d’étude

• La causalité de la Loi bouddhique nous assure que nos moindres efforts pour renforcer notre croyance et polir notre humanité nous permettent d’accumuler de la bonne fortune, d’où découleront des bienfaits tangibles. Comme Nichiren l’écrit : « … là où il y a vertu cachée, il y aura une récompense visible. » (Écrits, 916)

Le bonheur absolu* :
« Considérez la souffrance et la joie comme des réalités de la vie et continuez à réciter Nam-myoho-renge-kyo, quoi qu’il arrive. Qu’est-ce que cela désigne, sinon la joie illimitée de la Loi ? » (Écrits, 685) Persévérer pas à pas sur la voie bouddhique amène à établir une joie profonde, indépendante des circonstances. Cette joie est le propre de l’état de vie de la bouddhéité.

Boîte à question

  • Qu’est-ce qui vous a permis de persévérer au cours de votre pratique, lorsque les résultats visibles tardaient à apparaître ? Comment encourager un ami à persévérer, dans ce cas de figure ?
  • Quels bienfaits invisibles votre pratique spirituelle vous apporte-t-elle ?
  • Partagez une expérience sur la persévérance. Comment vos efforts ont-ils fini par porter leurs fruits ? Si vous avez ressenti de la joie au milieu de tels efforts et avant le résultat, comment cela s’est-il traduit ?
  • Comment se construire un soi fort, face aux aléas et circonstances changeantes de la vie ?

Pour aller plus loin...

  • Accumuler les trésors du coeur
    D. Ikeda, Commentaires sur Les trois sortes de trésors, chap. 3.
  • La sagesse pour créer le bonheur et la paix
    D. Ikeda, D&E juin à septembre 2014.
  • Bienfaits visibles et invisibles
    D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 8, p. 75-78. D. Ikeda, La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 5, p. 175 (p. 589 dans l’édition 2014)

Paru dans Valeurs humaines n°49, novembre 2014.

Note

  • *? La quinzaine de l’étude du mois de novembre a pour thème le bonheur absolu (voir Valeurs humaines, octobre 2014, p. 10-11).

© coniferconifer

Dans la vie aussi, les racines de la persévérance – qui se sont développées au fil des luttes courageuses contre les vents froids de l'adversité, déterminées à triompher – finissent par donner, au printemps, les splendides fleurs de la joie.


A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois de novembre 2014.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. › Abonnement / Achat au numéro

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