Thème pour les réunions de discussion de novembre. Comment la valeur du respect de la dignité de la vie peut-elle servir de socle spirituel à toute la société ? En partageant cette conception à travers le dialogue de personne à personne. Tel est le principe bouddhique consistant à « établir l’enseignement correct pour la paix dans le pays ».

La « paix dans le pays » ne renvoie pas à la protection d’un système politique ou social en particulier mais au bonheur des gens, à leur paix et à leur sécurité quel que soit le lieu où ils vivent. (…)

Ce qui compte, ce sont les gens. Ce sont eux qui représentent les fondations. Nous devons bâtir une société où les êtres humains vivent en paix et en sécurité, et pour ce faire, nous devons établir solidement les principes de la dignité de la vie et de la dignité humaine.

Chaque vie est précieuse, au-delà de toute mesure. Nous devons empêcher la tendance consistant à rabaisser la valeur de la vie et des êtres humains de prendre racine. Il nous faut absolument, au contraire, nous efforcer de créer une société qui reconnaît la valeur de la vie et du bonheur de chaque individu. C’est ce que signifie établir l’enseignement correct pour la paix dans le pays, au XXIe siècle. (…)

Le monde d’aujourd’hui est gagné par les fonctions destructrices de la vie qui font souffrir les gens et provoquent des désaccords et désordres sociaux. Établir l’enseignement correct pour la paix dans le pays consiste à vaincre ces fonctions destructrices grâce la Loi merveilleuse, et à construire un royaume de paix et de bonheur. En d’autres termes, c’est une lutte entre le Bouddha et les fonctions destructrices qui se joue dans le coeur et dans l’esprit de chaque individu. Tout part de là. C’est la raison pour laquelle l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays commence par le dialogue de personne à personne.

(D. Ikeda, La jeunesse et les écrits de Nichiren, Acep 2016, p. 60-61)


Boîte à questions pour les animateurs

  • Comment vivez-vous votre engagement pour la paix au quotidien, au sein du mouvement Soka aussi bien que dans la société ?
  • Daisaku Ikeda écrit : « La paix consiste à prendre soin d’une seule personne et à la chérir. » (Cap sur la paix n°1063) En avez-vous fait l’expérience ?
  • Racontez une expérience où un dialogue a permis, à votre interlocuteur ou à vous-même, de commencer à opérer un profond changement intérieur.
  • En quoi la relation bouddhique de maître et disciple constitue-t-elle une force pour agir pour la paix ?

Pour aller plus loin...

  • « Je vous confie les cinquante ans à venir »
    La Jeunesse et les écrits de Nichiren, chap. 6, Acep, 2016.
  • Sur l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays
    Commentaires de D. Ikeda, Valeurs humaines n° 65 à 68.
  • « Rissho Ankoku »
    La Nouvelle Révolution humaine, vol. 4, chap. 4, Acep.
  • Établir l’enseignement correct pour la paix dans le pays
    Le Monde des écrits de Nichiren, vol. 1, chap. 4 et 5, Acep.

Paru dans Valeurs humaines n°72, octobre 2016.


Ce qui compte, ce sont les gens. Ce sont eux qui représentent les fondations. Nous devons bâtir une société où les êtres humains vivent en paix et en sécurité, et pour ce faire, nous devons établir solidement les principes de la dignité de la vie et de la dignité humaine.

A lire dans le numéro de Valeurs humaines du mois d'octobre 2016. Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. › Abonnement / Achat au numéro

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