Mots d’encouragement de Daisaku Ikeda, président de la SGI parus dans le Seikyo Shimbun, quotidien affilié au mouvement bouddhiste Soka au Japon, le 2 avril 2011.

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Ce sont sans doute nos liens karmiques dans un lointain passé qui ont fait de vous mon disciple à une époque comme celle-ci. Les bouddhas Shakyamuni et Taho connaissent certainement cette vérité. La phrase du Sûtra : « Vie après vie, ils renaissent toujours avec leur maître dans toutes les terres de bouddhas de l’univers »* ne peut en aucun cas être mensongère.
L’héritage de la Loi ultime de la vie (L&T-I, 24) * Cf. SdL-VII, 144

En bouddhisme, les liens qui unissent maître et disciple sont éternels à travers les trois phases de l’existence, passé, présent et futur. Ce sont des liens que nul ne peut détruire. De ce fait, nous renaissons toujours avec notre maître bouddhique là où nous avons un rôle à accomplir afin de réaliser notre vœu du temps sans commencement. Nous nous efforçons avec sérieux de transformer le monde troublé saha1 en une terre de bouddha empreinte des Quatre Nobles Vertus d’éternité, de bonheur, de véritable soi et de pureté. En tant que maître et disciple, nos cœurs ne font qu’un. Continuons à agir et à toujours gagner pour le bien de kosen rufu2.

Notes

  • 1. Monde saha : terme utilisé par opposition à celui de « terre pure » qui désigne le lieu où vit un bouddha. On l’appelle impure parce qu’elle est souillée par l’illusion et la souffrance.
  • 2. Kosen rufu : Expression que l’on trouve dans le 23e chapitre du Sûtra du Lotus. Assurer un bonheur et une paix durables à l’humanité, fondés sur les valeurs humanistes du bouddhisme de Nichiren Daishonin.

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