[© M. Courant]

Les réunions de discussion sont l'une des activités principales du mouvement Soka. Des gens de tous horizons, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, y dialoguent sur la manière de parvenir au bonheur, partagent leurs expériences de vie et s'encouragent mutuellement.

Elles se déroulent une fois par mois, généralement au domicile d'un pratiquant bouddhiste, et accueillent entre 5 à 12 personnes. Ce sont des forums chaleureux, des “oasis” de dialogue et de paix où tout le monde peut échanger librement, partager ses expériences et s'encourager mutuellement.

Il n'est pas nécessaire de commencer à pratiquer pour participer à une réunion de discussion. Même pour ceux qui ne ressentent qu'un intérêt limité pour le bouddhisme, les réunions de discussion sont un lieu et un moment privilégiés pour découvrir l'enseignement de Nichiren Daishonin, qui se manifeste de manière très concrète dans la vie de ceux qui le mettent en pratique.

Lors de ces réunions, le dialogue peut être spontané ou porter sur un thème d'étude spécifique.

Les réunions de discussions sont une tradition du mouvement Soka, depuis ses débuts dans les années 30. Elles ont toutefois un équivalent qui remonte à l'établissement de ce bouddhisme dans le Japon du XIIIe siècle. En effet, les premiers disciples de Nichiren Daishonin se retrouvaient par petits groupes pour étudier ensemble ses enseignements. On lit par exemple dans les écrits de Nichiren :

Je veux donc que ceux qui ont un esprit de recherche se rencontrent et lisent ensemble cette lettre à titre d’encouragement.
Nichiren, Lettre de Sado, Ecrits, 310.

Il existe aujourd'hui environ 1000 réunions de discussions réparties sur tout le territoire français (métropole et outre-mer) et plusieurs milliers de pratiquants du mouvement bouddhiste Soka y participent régulièrement.




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Commentaires   
0 #3 Modai 24-04-2022 15:41
Très heureuse de participer
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+10 #2 frei 24-06-2017 09:49
Les réunions de discussion sont des oasis de paix et de régénération, sans nul doute. Quelle que soit l'ancienneté dans la pratique, jeune ou moins jeune, c'est un exercice pas facile d'accueillir. Je le comprends. La personne doit se sentir accueillie même si elle est isolée et à l'autre bout du département, quels que soient les sentiments ou émotions positives ou négatives que l'on porte envers lui.
La liberté de mouvement doit permettre à chacun de choisir le lieu de réunion de discussion où il est bien, où il est heureux, car pour rendre heureux les autres il faut soi-même être heureux. Or, dans la réalité, ce n'est pas toujours le cas, et souvent certains freins et réticences sont divulguées.
Le caractère de la nature humaine est tellement complexe un individu participe à un groupe un groupe intègre un individu.
C'est un constat général qui ne m'inclut nullement mais qui, par mon analyse avec mes 32 ans de pratique, je le constate parfois.
Ouvrons notre état de bouddha et commençons d'abord par nous transformer nous-même, sans jugement de l'autre, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne.
Merci de m'avoir lu.
Cordialement
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+5 #1 Rouzaud 07-11-2016 14:11
Les réunions de discussion me paraissent être une excellente formule pour parler des difficultés qu'on peut rencontrer dans la pratique du bouddhisme et son intégration dans sa vie personnelle.
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