Enluminure représentant le 25e chapitre du Sûtra du Lotus, figurant la Cérémonie dans les airs et la Tour aux trésors où sont assis les deux bouddhas, Shakyamuni et Maints-trésors. Manuscrit inscrit par Sugawara Mitsushige, période de Kamakura au Japon, 1257. Encre et or sur papier. [Metropolitan Museum of Art /Wikimedia-CC]

Le Sûtra du Lotus, l’un des textes les plus importants et les plus populaires du bouddhisme, a gagné en prédominance au fur et à mesure de sa propagation à travers l’Asie centrale et l’Asie de l’est.

En Inde, par exemple, Nagarjuna, qui vécut probablement entre 150 et 250 avant J.-C, cite le Sûtra du Lotus dans son Traité sur la Grande Perfection de la Sagesse.

Tiantai et la transmission en Chine

En Chine, le Sûtra du Lotus exerça une grande influence et sa lecture était largement répandue grâce, notamment, à la remarquable traduction qu'en fit Kumarajiva. Le Grand Maître Tiantai (538-597), qui établit une classification de l’ensemble des sûtras, accordait la primauté au Sûtra du Lotus.

Introduction du Sûtra au Japon

Au Japon, le prince Shotoku (574-622) désigna le Sûtra du Lotus, avec deux autres sûtras, comme l’un des trois enseignements pouvant assurer la protection du pays. Dengyo (767-822) fonda ensuite l’école Tendai (du nom du moine chinois Tiantai), l’une des deux nouvelles écoles, avec le Shingon, de l’époque de Heian (794-1185).

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