Littéralement, gongyo signifie « pratique assidue » et consiste en la récitation de Nam-myoho-renge-kyo, ainsi que la lecture d’une partie des chapitres 2 (« Moyens opportuns ») et 16 (« Durée de la vie de l'Ainsi-venu ») du Sûtra du Lotus. Gongyo s’effectue chaque matin et chaque soir.
La lecture du Sûtra du Lotus constitue une pratique complémentaire, ou préparatoire, qui contribue à la manifestation des bienfaits de la pratique essentielle, qui est la récitation de Nam-myoho-renge-kyo. Les passages lus sont la première partie en prose du chapitre 2, ainsi que la partie versifiée du chapitre 16, appelée aussi Jigage.
Ces passages contiennent tous deux des principes essentiels du Sûtra.
Nichiren recommande ainsi cette pratique complémentaire :
J'ai recopié pour vous la partie en prose du chapitre “Moyens opportuns”. Vous devriez la réciter avec la partie en vers du chapitre “Durée de la vie” que je vous ai fait parvenir précédemment. Les mots de ce Sûtra sont tous sans exception des bouddhas vivants à l’illumination parfaite.
Nichiren, Réponse au moine séculier Soya, Ecrits, 488.
Traduction des passages de Sûtra lus pendant gongyo :
› Premier passage en prose du chapitre « Moyens opportuns »
› Jigage, partie versifiée du chapitre « Durée de la vie de l'Ainsi-venu »
› Guide de prononciation de gongyo
Vidéo “karaoké” pour apprendre la prononciation et le rythme de Gongyo
Le texte vient du Chinois, de 406. C'est une prononciation japonaise de caractères chinois.
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