Thème pour la réunion de mai. Pour la réunion de discussion de mai, nous vous proposons d’étudier la phrase ci-dessous, extraite des écrits de Nichiren, accompagnée de deux commentaires de Daisaku Ikeda.

On lit dans le Maka Shikan: “L’ignorance et la poussière des désirs mènent à l’illumination et les souffrances de la naissance et de la mort mènent au nirvana.” Il est dit (...) dans le chapitre Hoben: “Tous les phénomènes sont des manifestations de la Loi et sont par essence éternels.” Cette Loi (...) n’est autre que Nam-myoho-renge-kyo.
Nichiren Daishonin, Les désirs mènent à l’illumination (L&T-II, 256)


Changer n’importe quel karma

D. Ikeda. Le seul but du bouddhisme, le seul but de la SGI, est d’arracher les êtres humains à la souffrance. La SGI fait tous les efforts dont elle est capable pour contribuer au bonheur de l’humanité. Elle n’a aucune autre raison d’exister. La vie de ceux qui s’efforcent d’aller dans cette direction aux côtés de la SGI est digne du plus grand respect. Comme c’est noble!

Même une situation difficile, d’une nature que nous ne pouvons attribuer qu’à notre mauvais karma, est une chance précieuse, et qui ne se représentera jamais, d’accomplir notre mission originelle. En ce sens, ceux qui comprennent la sagesse de la véritable entité peuvent changer n’importe quelle sorte de karma en une mission éclatante. Lorsque l’on est absolument convaincu de cela, on déborde d’espoir. Chaque personne ou chaque expérience que nous rencontrons devient un trésor unique et irremplaçable.

La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. I, p. 204.

Contrôler nos désirs par la sagesse de la nature de bouddha

Les deux concepts bouddhiques : « les désirs mènent à l’fflumination » et « les souffrances de la vie et de la mort mènent au nirvana » sont deux principes similaires à celui de l’« atteinte de la bouddhéité saris changer l’apparence ».

Selon les sûtras du Hinayana, l’entrée au nirvana n’est possible qu’en se libérant des désirs terrestres ou par leur extinction. En effet, ces désirs sont autant de fonctions qui conduisent à la souffrance et contribuent à faire obstacle à la pratique bouddhique, en obscurcissant la nature de bouddha. Mais, puisque, d’instant en instant, les désirs, dont nous faisons l’expérience au quotidien, ne cessent de se présenter à nous, nous ne pouvons les éliminer sans nous détruire nous-mêmes, qui vivons dans la réalité.

À la lumière des sûtras du Mahayana provisoire, le principe « les désirs mènent à l’illumination » est enseigné comme l’atteinte de la nature de bouddha en quittant les neuf autres états, dont les êtres non éveillés sont prisonniers. Il s’agit donc d’une conception analogue à celle enseignée par le Hinayana. Dans les deux cas, la voie de la bouddhéité réside en dehors de la réalité de la vie quotidienne.

Selon le Sûtra du Lotus, l’Eveil n’est pas la suppression des désirs. Ce n’est pas un état de vie mystique détaché de tout problème. La nature de bouddha est la force de vie qui permet de progresser et de transformer les difficultés, au fur et à mesure qu’elles apparaissent, en bienfaits pour soi et pour les autres.

Dans les Enseignements Oraux, Nichiren Daishonin énonce: « La flamme de la bouddhéité se manifeste en brûlant les bûches des désirs. » (OTT, 11)

La nature de bouddha bat dans le coeur de celui qui la recherche. C’est un processus dynamique, une amélioration incessante, remportée au prix d’efforts constants sur soi-même. Les difficultés équivalent au progrès. Les désirs et les troubles mènent à l’illumination. La clé est d’utiliser toutes les souffrances comme un moteur vers le bonheur

Extrait d’un article du Daibyakurenge, mensuel d’étude de la Soka Gakkai au Japon, octobre 2009.

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