La création de la Soka Gakkai
Dans la période de l’entre-deux guerres mondiales, le Japon connut une montée du militarisme, et accéléra sa préparation pour la guerre. C'est dans ce contexte que Tsunesaburo Makiguchi, un éducateur japonais, rencontra le bouddhisme de Nichiren et s’éveilla progressivement à la véritable intention de son fondateur : développer et faire s’épanouir la nature de bouddha qui réside de manière inhérente chez tous les êtres humains.
En 1928, il se convertit au bouddhisme de Nichiren et fonda à Tokyo, le 18 novembre 1930, avec son disciple Josei Toda, la Soka Kyoïku Gakkai (littéralement : « Association pour une éducation créatrice de valeurs »).
Pour s'être opposé au militarisme, en 1943, Makiguchi fut arrêté et emprisonné en compagnie d’une vingtaine de dirigeants de la Soka Kyoïku Gakkai. À l’exception de Makiguchi et Toda, les autres cadres du mouvement finirent par abandonner leur foi, mais Makiguchi resta fidèle à ses convictions en dépit des conditions déplorables et des interrogatoires sévères qu’il subit. Il mourut en prison en 1944.
L'essor d'un mouvement populaire au Japon
Son disciple, Josei Toda, lui aussi emprisonné, se consacra dans sa cellule à l’étude du Sûtra du Lotus. Ses réflexions sur le sens profond du Sûtra, ainsi que sa pratique bouddhique, lui permirent de s’éveiller à la véritable essence du bouddhisme de Nichiren. Ainsi, il prit conscience de sa mission pour kosen rufu. De cette illumination naquit sa détermination de reconstruire la Soka Gakkai (« Association pour la création de valeurs ») moderne, fondée sur les principes du bouddhisme de Nichiren.
Après la guerre, en 1951, Josei Toda prit la tête du mouvement Soka en qualité de deuxième président, et donna l'impulsion d'un grand développement du bouddhisme de Nichiren, établissant ainsi les bases pour kosen rufu au Japon.
La transmission du bouddhisme de Nichiren dans le monde
Depuis que Daisaku Ikeda, disciple de Josei Toda, a assumé, en 1960, la responsabilité de troisième président, le bouddhisme de Nichiren s’est progressivement transmis hors du Japon. En même temps, le bouddhisme s’est largement ouvert aux domaines de la culture, de la paix, et de l’éducation. Le bouddhisme de Nichiren est ainsi entré en contact avec d’autres cultures du monde.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.