Pour les forums du mois de décembre 2022. La pratique bouddhique dans notre vie quotidienne concerne notamment la santé. Considérer notre état individuel de même que notre relation avec l’environnement nous révèle les multiples aspects qui contribuent à notre bonne santé.

Extrait 1. Établir une ère fondée sur la sagesse

Mon maître spirituel, le deuxième président de la Soka Gakkai, Josei Toda, a dit qu’à notre époque les gens commettent deux erreurs fondamentales : ils confondent la connaissance avec la sagesse, et ils associent de manière erronée la maladie à la mort. La connaissance et la sagesse ne sont pas la même chose. [...]
De manière très générale, nous pouvons dire que la science médicale lutte contre la maladie grâce aux connaissances. Le bouddhisme, quant à lui, développe la sagesse humaine pour nous permettre d’équilibrer notre vie et de renforcer notre énergie vitale. Nous pouvons ainsi utiliser les connaissances médicales comme soutien dans le processus de notre guérison.
Il serait donc absurde d’ignorer ou de rejeter la médecine. Agir de cette façon en invoquant des motifs religieux correspondrait à du fanatisme. Nous devons utiliser intelligemment le savoir de la médecine pour vaincre les maladies, et le bouddhisme peut nous aider à faire surgir la sagesse afin de parvenir effectivement à ce but. La sagesse est essentielle à la fois pour la santé et pour la longévité. C’est également un aspect crucial du bonheur. Si nous désirons créer une ère où les gens vivent en bonne santé, nous devons tout d’abord établir une ère fondée sur la sagesse.
(D. Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 2, partie 1 sur 2, Acep, p. 135­136.)


Extrait 2. Enraciner notre vie dans le monde naturel

Josei Toda, conseillait aux jeunes gens de marcher pieds nus et de planter des arbres. Il voulait leur apprendre ainsi à ne jamais oublier d’enraciner leur vie dans le monde naturel. Nous voulons tous être en bonne santé, et souhaitons pour cela respirer de l’air pur, admirer la beauté des fleurs et de la verdure. Nous nous tournons donc vers la nature comme le tournesol vers le soleil. Nous devons accepter le fait que toute action qui transgresse ou nie ce droit est une grave erreur. Tout l’argent du monde n’achètera pas un ciel bleu ; le soleil et la brise appartiennent à tout le monde. Les êtres humains peuvent soit détruire la nature soit vivre en harmonie avec elle. N’oublions jamais que nous sommes partie intégrante de la nature.
(D. Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 1, Acep, p. 259.)


Extrait 3. Surmonter les obstacles par la foi

Shin’ichi réfléchit alors à de nouveaux projets pour l’avenir de kosen rufu, tout en reconnaissant l’importance de prendre soin de sa santé. La vie est une lutte acharnée contre notre destin.
Il se peut que nous ayons perdu des êtres chers ou que nous soyons nous-­mêmes malades. Nous pouvons être aux prises avec des conflits familiaux, souffrir des difficultés rencontrées par nos enfants ou connaître le chômage, la faillite ou des difficultés financières. Les souffrances nous assaillent sans cesse, comme des vagues furieuses qui nous heurtent les unes après les autres. C’est pour cela que nous pratiquons le bouddhisme de Nichiren, c’est pour cela que nous devons nous renforcer. Il n’y a pas de destin que nous ne pouvons pas surmonter par la foi.
(D. Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2, Acep, p. 295-296.)


Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de décembre 2022, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro

 
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