Pour les quinzaines d’étude des mois de juillet et août, nous vous proposons d’approfondir le sens de l’étude et des activités d’étude bouddhique au sein du mouvement Soka.


INTRODUCTION

Étudier la philosophie bouddhique est le moyen de renforcer sa foi et de mettre en pratique le bouddhisme de Nichiren en se fondant sur la sagesse du Bouddha inhérente à notre vie, et non sur nos seules capacités intellectuelles.
Nos maîtres bouddhiques expliquent, dans les lignes qui suivent, comment la pratique fondée sur une étude assidue et approfondie peut nous permettre d’atteindre la bouddhéité, de transformer l’impossible en possible et de n’être vaincu par aucun obstacle.
C’est ainsi que les maîtres et disciples de la Soka Gakkai ont remporté la victoire sur les traces de Nichiren et continueront de le faire dans l’avenir.


Extraits de La Sagesse pour créer le bonheur et la paix

Les champions de kosen rufu transforment l’impossible en possible grâce à l’étude
On découvre dans les écrits de Nichiren un espoir et un courage infinis, et une promesse éternelle. Ces écrits nous accompagnent dans nos efforts pour faire surgir notre sagesse intérieure et mener une vie victorieuse, approfondir notre conviction dans le pouvoir de la Loi merveilleuse et attiser la flamme de notre combativité. Mettre en pratique les écrits de Nichiren dans notre vie quotidienne, en les « lisant » avec notre vie, nous permet de manier le « sabre acéré » de la foi, grâce auquel nous pouvons surmonter tous les obstacles et transformer l’impossible en possible.

Lors du lancement de la campagne d’Osaka1 de 1956, où nous avons atteint un objectif en apparence impossible, les pratiquants du Kansai et moi avons lu le passage suivant des écrits de Nichiren : « Aussi troublée que soit l’époque à venir, je prie pour que le Sûtra du Lotus et les dix filles rakshasa vous protègent tous. Je prie ainsi avec autant de ferveur qu’il en faudrait pour produire du feu avec du bois humide ou tirer de l’eau d’un sol desséché. » (Réprimander les oppositions à la Loi et éradiquer les fautes, Écrits, 448)

Nous avons gravé ces mots éternels dans notre vie et nous nous sommes lancés dans notre campagne de transmission dans un contexte confus et troublé, avec une foi forte et une prière confiante.

Pour encourager les pratiquants confrontés à des difficultés économiques ou à des problèmes de travail, j’ai partagé avec eux ces mots de Nichiren : « Ceux qui croient dans le Sûtra du Lotus vivent comme en hiver, mais l’hiver se transforme toujours en printemps. » (L’hiver se transforme toujours en printemps, Écrits, 539)

Je leur ai dit que, même si leur vie semblait s’être arrêtée en plein cœur de l’hiver, un printemps merveilleux ne pourrait manquer d’arriver s’ils persévéraient assidûment dans leur pratique bouddhique.

En partageant des passages qui répondaient à la situation personnelle et aux conditions de vie de chacun, j’ai cherché à transmettre à tous ces pratiquants l’importance de mettre l’étude bouddhique en pratique. Leur esprit de recherche ardent dans la foi et leur passion pour l’étude des enseignements de Nichiren, fondés sur l’engagement commun du maître et du disciple, ont ouvert la voie de la victoire. Cette année2, nous organisons également une activité d’étude bouddhique. La raison d’être de cette activité n’est pas d’évaluer les connaissances, mais de permettre à tous les pratiquants de devenir heureux et victorieux dans leur vie et de les aider à devenir de remarquables champions de kosen rufu.

En se référant aux caractères chinois qui composent le texte du Sûtra du Lotus, Nichiren écrit : « Pour les yeux de chair, ils apparaissent comme de [simples] mots. Les personnes des deux véhicules y perçoivent le vide. Les bodhisattvas voient en eux d’innombrables doctrines. Les bouddhas reconnaissent en chaque caractère un Shakyamuni doré. Voilà ce que signifie le passage où il est dit : “Observer [ce sûtra], c’est aussi préserver le Corps du Bouddha.”[SdL-XI, 179] » (Réponse au moine séculier Soya, Écrits, 488)

De la même manière, un passage des écrits de Nichiren peut revêtir une profondeur qui différera en fonction de notre état de vie ou disposition d’esprit. Ceux qui s’exercent dans l’étude bouddhique avec la ferme détermination de toujours fonder leurs efforts sur les écrits de Nichiren dans toutes les tâches qu’ils réalisent peuvent faire apparaître une force sans limite.

(Extrait de (La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 4, Acep, p. 66-68.)


L’esprit pur d’étudier le bouddhisme pour devenir heureux et encourager les autres
Shin’ichi évoqua l’examen du département d’étude prévu pour le début du mois de mars :

  « Je suppose que, à l’approche de l’examen, vous êtes tous en train de travailler dur et que vous essayez de mémoriser d’innombrables données ! Aujourd’hui, je voudrais souligner que ceux qui réussiront l’examen ne devraient pas se sentir supérieurs, de même que ceux qui ne seront pas reçus ne devraient pas être trop sévères envers eux-mêmes.

  Les examens d’étude organisés par la Soka Gakkai sont conçus comme une forme d’encouragement et comme un moyen de mesurer les progrès que nous accomplissons dans l’étude de la grande philosophie de Nichiren Daishonin tout au long de notre vie. Par conséquent, même si vous êtes reçus à l’examen, si cela vous monte à la tête et que vous commencez à mépriser les autres, vous aurez échoué sur le plan de la croyance. En revanche, si vous n’êtes pas reçus, vous pouvez vous servir de cette expérience comme d’un tremplin pour vous lancer plus sérieusement le défi de faire davantage d’efforts dans l’étude bouddhique et ainsi d’exceller dans la croyance, ce qui est bien plus important que de simplement réussir un examen.

  En outre, j’espère que vous graverez profondément les écrits de Nichiren dans votre cœur et que vous développerez une foi véritablement solide et forte, de manière à rester imperturbables face à n’importe quel obstacle. »

[…] Parmi les participants à cet examen, on trouvait aussi bien des femmes au foyer que des chefs d’entreprise, des étudiants ou des enseignants. Toutes les classes d’âge étaient représentées, de l’adolescence au troisième âge. Tous avaient étudié sérieusement le Gosho [Les Écrits de Nichiren] et s’étaient efforcés d’approfondir leur compréhension des enseignements et principes philosophiques profonds du bouddhisme de Nichiren Daishonin, en utilisant le peu de temps libre qui leur restait en plus de leur travail ou de leurs études – sans parler de leurs activités au sein de la Soka Gakkai. Dans de nombreuses régions du pays, on cita même le cas de personnes analphabètes qui avaient appris à lire et à écrire en s’efforçant de passer l’examen.

Pour créer une époque et une société nouvelles, il faut d’abord que des personnes dotées d’une solide philosophie de vie aient pleinement conscience de la mission qui est la leur. Le programme d’étude de la Soka Gakkai représentait un mouvement philosophique et éducatif sans précédent parmi les personnes ordinaires.

(Extrait de (La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 4, Acep, p. 81-83. Texte adapté de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 4, chapitre « Tempête de printemps ».)


Extrait du volume 30 de La Nouvelle Révolution humaine

L’étude bouddhique intergénérationnelle façonnera l’avenir
C’est à vous, les jeunes, que je confie entièrement l’avenir de kosen rufu. Les dix prochaines années seront donc une période de transition majeure pour notre mouvement, et c’est pourquoi je vous encourage à vous forger et à vous entraîner par l’étude et l’effort.

J’aimerais en particulier que vous puissiez acquérir une connaissance précise des principes essentiels du bouddhisme de Nichiren, qui est une philosophie de vie. Toutes les personnes remarquables se sont entraînées et ont travaillé et étudié plus que quiconque. Aujourd’hui, en tant que philosophes appelés à devenir de grands dirigeants parmi les personnes ordinaires, vous devez pratiquer et étudier en profondeur les enseignements bouddhiques, qui sont la base de toutes choses. Telle est la noble voie de la victoire en tant qu’être humain.

[…] Il est important de faire des activités avec des pratiquants plus jeunes ou récemment convertis, notamment de réciter Daimoku ou d’étudier les écrits de Nichiren avec eux. Vous pouvez aussi leur rendre visite à leur domicile et les aider à présenter le bouddhisme de Nichiren à d’autres. Nous devons leur enseigner minutieusement les principes fondamentaux de la foi, de la pratique et de l’étude. Il est important que nous nous consacrions, avec assiduité et patience, à favoriser leur développement.

(La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 2, chapitres « Les acclamations de la victoire » et « Serment », p. 202 et 362.)


Pour aller plus loin...

• D&E-septembre 2017, 21-24.
• NRH vol. 2, p. 23-26.
• NRH vol. 4, p. 153.
• NRH vol. 6, p. 162-165 ; p. 303-342.


Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de juin 2022.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro


Notes

  • 1. Campagne d’Osaka : en mai 1956, les pratiquants du Kansai, unis autour du jeune Daisaku Ikeda, envoyé par le deuxième président de la Soka Gakkai, Josei Toda, pour les soutenir, ont partagé le bouddhisme avec 11 111 familles.
  • 2. NdlR : c’était en 2011.
 
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