Le 18 novembre dernier, lors de la réunion des responsables au Japon qui célébrait le Jour de la fondation du mouvement Soka, a été présentée la Charte de la Soka Gakkai.

En 1995, était adoptée la Charte de la Soka Gakkai Internationale (SGI) Celle-ci a permis de clarifier et d’affirmer les principes directeurs de toutes les organisations affiliées à la Soka Gakkai dans le monde. Ainsi, en s’appuyant sur cette charte, chacune a su s’ancrer au sein de son pays. Cette charte a permis aux pratiquants de mener leurs activités en accord avec la mission sociétale que ce mouvement s’est donnée pour la paix, la culture et l’éducation.

Depuis, un quart de siècle s'est écoulé, durant lequel de nouveaux enjeux et de nouveaux défis ont émergé à travers le monde, notamment en termes de sécurité, de droits humains, de protection humanitaire et de préservation de l’environnement.

Le mouvement Soka lui-même est entré dans une nouvelle phase de son développement depuis l’ouverture du Hall du Grand Vœu pour kosen rufu, à Tokyo, le 8 novembre 2013. Dès lors, des actes ont été posés visant à clarifier et à affirmer le caractère religieux du bouddhisme du Nichiren Daishonin pratiqué au sein de la Soka Gakkai dans le monde entier. Dans cette optique, en 2017, la Soka Gakkai s’est dotée d’une constitution qui a redéfini les principes essentiels et les règles de gouvernance de toutes les organisations nationales affiliées.

C’est dans cette continuité que de nombreux échanges ont été menés entre des représentants de tous les continents afin d’élaborer le texte de la Charte de la Soka Gakkai, tout en actualisant les principes directeurs inscrits dans la Charte de la SGI.

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