Un médecin de grand talent a une centaine d'enfants. Un jour, de retour chez lui, il découvre ses enfants se tordant de douleur après avoir absorbé du poison. Il leur prépare un remède efficace mais certains de ses enfants le refusent, tant le poison a troublé leur esprit...
Empli de pitié, il use alors d'un stratagème. Il leur dit : « Je laisse ici ce bon remède pour vous. Vous devez le boire sans penser qu'il est inefficace. » Puis il part dans un pays lointain d'où il leur fait parvenir par un messager la nouvelle de sa mort. Sous le choc et profondément attristés en pensant à leur père bien-aimé, les enfants retrouvent leurs esprits et prennent le médicament. Ils sont immédiatement guéris. En apprenant leur guérison, le père rentre chez lui.
L'état de bouddha inhérent est éternel
[Le Bouddha] est semblable à un médecin expérimenté, qui emploierait un moyen opportun pour guérir ses enfants à l'esprit égaré. Il se fait passer pour mort, bien qu'il soit vivant, sans que quiconque puisse affirmer qu'il ait menti. Je suis le père de ce monde, qui sauve ceux qui sont dans l'affliction. (...) A tout moment je m'interroge : “Comment puis-je permettre aux êtres vivants d'accéder à la voie inégalée et d'acquérir rapidement le corps d'un bouddha ?”
SdL-XVI, 223.
Cette parabole apparaît dans le 16e chapitre du Sûtra du Lotus, intitulé “La durée de la vie de l’Ainsi-venu”. L'excellent médecin représente le Bouddha, et ses enfants les personnes ordinaires qui peuplent le monde. Les enfants qui ont perdu l'esprit représentent ceux qui sont incapables de croire que l'état de bouddha existe en eux-mêmes et chez les autres. Le bon médicament est le Sûtra du Lotus, enseignement suprême, exposant ce principe.
De plus, la mort du Bouddha est présentée ici comme un “moyen opportun”, attisant l'esprit de recherche des gens. La nature de bouddha est éternelle, elle ne meurt pas. Aussi, le fait que le Bouddha “retourne chez lui” représente l'éveil d'une personne à son propre état de bouddha inhérent.
Je pratique depuis 1982 et j’ai reçu le Gohonzon à sceaux mai 1983
Nous n’avions pas tout cela à l’époque et cela était difficile de comprendre et de faire comprendre. alors merci et bravo pour ce modernismes
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