
En ce mois de mai, évoquons nos actions autour du respect et de la préservation de l’environnement.
Extrait 1. Traiter la Terre avec respect
Dans The Sense of Wonder (Le Sens de la merveille), Rachel Carson lègue ces mots aux générations futures : « Ceux qui, scientifiques ou
amateurs, s’émeuvent des beautés et des mystères de la planète ne sont jamais solitaires ou
las de la vie. » Selon un proverbe kényan, nous
devons prendre soin de la Terre, car elle ne nous
est pas léguée par nos parents mais prêtée par
nos enfants. Mais ce que les adultes de notre
époque vous laissent, à vous la jeunesse et à
vos futurs enfants, c’est un héritage désastreux.
Avec leur doctrine avant tout centrée sur l’argent,
ils liquident votre héritage – la santé, la culture,
l’environnement, et même la vie que la nature a
protégée et cultivée depuis de si nombreux éons.
C’est de votre héritage qu’il s’agit, vous devez
donc agir. Vous qui n’avez pas encore oublié de
quelle beauté et de quelle merveille est faite la
Terre, vous devez réagir. Votre engagement pour
protéger le XXIe siècle, votre siècle, le siècle de
la vie, a déjà commencé.
(Daisaku Ikeda, Dialogues
avec la jeunesse, tome 1, Acep, p. 267-268.)
Extrait 2. Nous faisons partie de la nature
• D. Ikeda : La technologie scientifique ne doit pas
servir à contrôler et à conquérir le monde de la
nature, autres êtres vivants compris. Au lieu
de cela, elle doit être mise en accord avec le
rythme naturel et utilisée de telle façon qu’un
avantage maximal soit tiré de ce rythme [...]
• A. Toynbee : La science sera utilisée à des fins
destructrices, si nous agissons en vertu du postulat que la nature existe pour l’homme. Ce postulat collectif égocentrique ne peut être vaincu
que dans le domaine de la vie spirituelle individuelle. Chaque être humain doit maîtriser son
propre égocentrisme. La religion est, je suis
d’accord, la seule faculté de la nature humaine
qui soit capable d’inciter les êtres humains à se
maîtriser – soit individuellement, soit collectivement. Seule une attitude religieuse envers la
vie humaine et son environnement peut nous
permettre de reconnaître à nouveau, comme
nos ancêtres le reconnaissaient, que, en dépit
de son exceptionnel pouvoir, l’être humain est
un élément de la nature avec laquelle il doit
coexister pour assurer sa propre survie – et
celle de la nature – au sein de l’environnement
naturel qui lui est indispensable.
(A. Toynbee et D. Ikeda, Choisis la vie, L’Harmattan, p. 53-54.)
Extrait 3. L’action commence par chacun de nous
L’avidité peut accabler les plus
grandes âmes, dans la mesure où elle écrase
ce qu’il y a de plus élevé dans l’esprit humain
[...]. Mais les restrictions ne doivent pas être
appliquées de l’extérieur, par la société : il faut
qu’elles proviennent d’une prise de conscience
indépendante de l’individu. [...] Une fois ce
préalable établi, nous devons continuer et
mettre en œuvre les actions concrètes suivantes. Premièrement, limiter la consommation de biens matériels au minimum et trouver
des moyens de recycler les déchets dans la
production. Cette mesure aiderait à la fois à
éliminer la pollution de l’environnement, tout
en prémunissant contre l’épuisement des ressources naturelles. Deuxièmement, se servir
au maximum de l’énergie physique du corps
humain. Outre que cela limiterait la pollution en
conservant les ressources, cette mesure favoriserait le développement et le maintien d’une
meilleure santé pour l’homme. Troisièmement,
se méfier d’un usage trop poussé des médicaments, des additifs alimentaires et autres produits chimiques, et être bien conscient que des
effets nuisibles accompagnent presque invariablement le bien que ces substances peuvent
faire. Chaque individu doit appliquer ces règles
simples dans sa vie quotidienne et lutter contre
quiconque mettrait en danger l’avenir de l’humanité en les ignorant.
(A. Toynbee et D. Ikeda, Choisis la vie, L’Harmattan, p. 68-70.)
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Boîte à questions...
- As-tu déjà fait un geste concret pour protéger l’environnement ?
- Imagines-tu des actions que tu pourrais lancer ou rejoindre près de chez toi pour préserver la planète ?
- As-tu une personne dans ton entourage, un lieu ou un souvenir qui te relie profondément à la nature ?
- En tant que jeune, quel est ton rêve ou ton espoir le plus fort pour l’avenir de notre planète ?

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mai 2025, accompagné de ressources complémentaires.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro