Notre engagement pour la paix face aux grandes causes mondiales

Pour le mois de septembre, nous vous proposons de revenir sur l’un des combats marquants menés par les 2e et 3e présidents du mouvement Soka, Josei Toda et Daisaku Ikeda : la luttte contre l’armement nucléaire. En septembre 1957, devant une assemblée de cinq mille jeunes, Josei Toda prononça sa Déclaration pour l’abolition des armes nucléaires.

Extrait 1. La force de l’état de bouddha comme fondement

Toda avait compris que la nature démoniaque inhérente à la vie résidait au cœur des armes nucléaires, et il avait saisi que seule la force de l’état de bouddha pouvait la vaincre. Puisque les êtres humains ont créé les armes nucléaires, ils sont également capables de les éliminer. Toda était convaincu que l’état de bouddha qui existe en chaque être humain ouvrirait à coup sûr la voie vers l’abolition des armes nucléaires.
Il confia à la jeunesse la tâche de transmettre cette certitude aux autres, en les incitant à croire dans la nature de bouddha de chacun, à la faire apparaître et à parler largement autour d’eux du mal absolu représenté par les armes nucléaires. La déclaration de Toda allait devenir le fondement des activités de la Soka Gakkai pour la paix.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 2 sur 2, Acep, p. 228-229)

Extrait 2. L’abolition des armes nucléaires, un choix pour l’humanité

Les moyens de propager [les armes nucléaires] se sont également développés : des missiles balistiques intercontinentaux, toutes sortes d’avions équipés d’armes nucléaires et des sous-marins capables de tirer des missiles balistiques. Notre planète est sans cesse menacée par la terreur de la destruction totale, par un simple bouton poussé.
Nous tous qui vivons à cette époque devons fermement prendre conscience que produire, posséder ou utiliser des armes nucléaires est une mauvaise chose. Si nous ne le faisons pas, soit l’espèce humaine sera détruite, soit les générations qui nous succéderont hériteront de cette menace atroce. Quel que soit le haut niveau que puissent atteindre notre civilisation et notre culture, tant que les armes nucléaires subsisteront, l’humanité ne pourra être fière de ce qu’elle aura réalisé.
(Daisaku Ikeda et Arnold Toynbee, Choisis la vie, L’Harmattan, p. 221)

Extrait 3. Une philosophie de la dignité de la vie

Par-dessus tout, il est essentiel, à mes yeux, que s’établisse une philosophie de paix capable de contrôler l’immense pouvoir de l’énergie nucléaire. Si les êtres humains ne croient pas en une telle philosophie, et si la planète entière n’est pas enveloppée [de] bienveillance, il n’y a pas d’espoir pour la stabilité durable d’une civilisation avancée. Une planète envahie par l’égoïsme et l’arrogance est vouée à sa propre destruction.
[...] Des passages des écrits du Mahayana décrivent le bouddhisme comme la force motrice qui permet aux êtres humains d’opérer leur propre réforme spirituelle – c’est-à-dire leur propre révolution humaine – en assurant ainsi une paix éternelle et la survie durable des civilisations de haute technologie scientifique.
(Daisaku Ikeda et Chandra Wickramasinghe, Bouddhisme et science, L’Harmattan, p. 69-70.)

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de septembre 2025, accompagné de ressources complémentaires.

Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro