#Philosophie
La notion bouddhique de « grand Soi » (jap.: taiga) donne une clé pour créer le changement de conscience nécessaire pour rétablir l'harmonie de la vie sur notre planète.
Traduit de l’anglais, Contemporary Civilization and the Lotus Sutra, par Yoichi Kawada.
Selon le bouddhisme, il existe un principe universel, ou Loi, à l’œuvre dans tous les phénomènes et dans la vie de tous les êtres humains, quels que soient l’époque et le lieu. Pour autant, la façon d’exprimer, de vivre et de transmettre cette Loi doit prendre en compte la culture, les traditions et les coutumes particulières.
Résumé de la conférence de Yoichi Kawada, directeur de l’Institut de philosophie orientale (IOP), Tokyo, les 29 et 30 avril 2002, au centre bouddhique Soka de Paris-Opéra.
C’est au moyen de sept paraboles que le Sûtra du Lotus expose, à l’attention de ses pratiquants, aujourd'hui encore, le comportement qu’ils peuvent adopter dans leur vie quotidienne afin de créer une société qui apporte son soutien à chacun et donne un sens à son existence.
Par Koichi Miyata, professeur de philosophie à l’Université Soka de Tokyo. Traduit de l’essai Tsunesaburo Makiguchi’s Theory of the State, publié dans le Journal of Oriental Studies, vol. 10, 2000.
Tout change, rien ne demeure constant. C’est l’une des vérités à la fois simple et profonde du bouddhisme, dont les implications pratiques peuvent nous aider à aborder la vie avec sagesse et un espoir illimité.
Par Shinichi Kogure, professeur à l’université Soka de Tokyo. Traduit de l’anglais The Viewpoints of the Buddhism toward Life Sciences, paru dans le Journal of Oriental studies, vol. 12, en 2002.

Le bouddhisme enseigne qu’au-delà de la naissance et de la mort qui délimitent notre existence physique, l’essence de notre vie perdure éternellement. Dans cette conception, la vie et la mort ne s’opposent pas. Elles sont les deux phases alternées de la vie éternelle, que Nichiren Daishonin a identifiée à la Loi merveilleuse : Myoho-renge-kyo.
Traduit de l’essai The Buddhist Concept of the Human Being: From the Viewpoint of the Philosophy of the Soka Gakkai, du Dr Mikio Matsuoka, chercheur à l'IOP, directeur des Etudes doctrinales de l'Association des moines réformés. Publié dans le Journal of Oriental Studies, vol. 15, 2005.
On rapporte qu'Ananda, l'un des plus proches disciples du Bouddha Shakyamuni, lui demanda un jour : « Il me semble que, en ayant de bons amis et en avançant avec eux, on est déjà à moitié engagé sur la voie du Bouddha. Cette façon de penser est-elle correcte ? »
Par Yoichi Kawada, directeur de l’Institut de Philosophie Orientale (IOP), Tokyo. Traduit de l'essai A Vision of Peace in the Lotus Sutra, publié dans Journal of Oriental Studies, vol. 17, 2007.
Se changer soi-même n’est pas aisé. Quiconque a déjà essayé de tenir ses bonnes résolutions du Nouvel an le sait. Améliorer, ne serait-ce qu’un simple aspect de son comportement, demande une forte détermination. Car notre vie semble contenir une résistance innée au changement au moins aussi forte que notre désir de nous améliorer.
Par Hiroshi Kanno. Extraits traduits de l'essai The Core of Shakyamuni Buddha's Teachings and the Distinctive Features of the Lotus Sûtra, paru dans Journal of Oriental Studies, vol. 19, 2009.
Conférence donnée par Dennis Gira, théologien, professeur à l’Institut catholique de Paris et spécialiste du bouddhisme, le 17 mai 2002, au centre bouddhique Soka de Paris-Opéra.
Le bouddhisme enseigne que la loi de cause et d’effet sous-tend le fonctionnement de toute chose. En particulier, les pensées, paroles et actes positifs créent des effets positifs dans la vie des personnes qui les accomplissent, menant au bonheur. A l’inverse, les pensées, paroles et actes négatifs – actions qui s’opposent à la dignité de la vie – mènent au malheur. Ceci est le principe général du karma.
Conférence donnée par M. Fumihiko Sueki, professeur de littérature à l’université de Tokyo et spécialiste de la philosophie indienne et du bouddhisme, le 11 janvier 2002, au Centre culturel Opéra.

Nos vies s’appuient sur le travail, la considération et les efforts d'innombrables personnes, sans que l’on en soit toujours conscients.
Certains considèrent la religion comme appartenant à un monde à part, en dehors des réalités quotidiennes. Ils établissent une distinction entre leur vie spirituelle et les nécessités de la vie courante. Or le bouddhisme de Nichiren propose une toute autre approche...
Dans quelles circonstances le Sûtra du Lotus est-il apparu en Occident ? Le Saddharmapundarîka sutra fut traduit pour la première fois dans une langue moderne par le linguiste et indianiste français Eugène Burnouf (1801-1852). Cette entreprise de traduction a initié le début des études bouddhiques savantes.