
En ce mois d’avril, nous vous proposons d’échanger sur l’importance de l’étude bouddhique, qui est avant tout source de joie et de conviction et nous permet de nous éveiller à notre mission essentielle.
Prenons ainsi notre grand envol afin d’approfondir « l’enseignement qui nous éveille à l’origine de la vie et de l’univers […] principe fondamental révélé pour permettre à tous les êtres humains d’acquérir une dimension de vie et un bonheur suprêmes »*
Extrait de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 2
Le président Toda déclarait : « La raison fait
naître la foi et la foi recherche la raison. » En
dʼautres termes, si votre compréhension
de la « raison », c’est-à-dire des principes
bouddhiques, s’approfondit, votre croyance
sʼapprofondira aussi, et inversement.
Le cœur humain est facilement influencé.
Même une joie qui fut autrefois fraîche et
vibrante tiédit avec le temps. Lorsque les
persécutions surviennent, en particulier,
certains peuvent en arriver, c’est une triste
réalité, à douter de la pratique. Lʼétude illumine
et clarifie le chemin de la croyance que nous
devons suivre en tant que disciples bouddhistes.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 2,
chap. « Avant-garde », Acep, p. 24))
Extrait de La Jeunesse et les écrits de Nichiren
L’étude bouddhique, dans notre mouvement,
est une étude tournée vers l’action. Nous lisons
les écrits de Nichiren et étudions les principes
bouddhiques pour pouvoir ensuite encourager
la personne qui se trouve en face
de nous, faire surgir la sagesse
permettant de surmonter les
difficultés, pour manifester l’état
de bouddha et ouvrir ensemble la
voie vers une victoire éclatante.
Si l’on étudie sérieusement les
écrits de Nichiren, si l’on prie et
passe à l’action pour encourager
les autres et les aider à gagner dans leur vie,
alors « la sagesse de la vérité qui agit en accord
avec les circonstances changeantes » (OTT, 10)
se manifeste continuellement dans notre vie.
(Daisaku Ikeda, La Jeunesse et les écrits de Nichiren, Acep, p. 86.)
Extrait de Commentaires des écrits de Nichiren, vol. 1
Josei Toda : « Quand je lis les écrits de Nichiren
Daishonin, plutôt que d’essayer de comprendre
le sens des mots, je cherche à entrer en
contact avec l’immense bienveillance du
Bouddha, sa conviction si impressionnante,
son ardeur à protéger et à sauver les gens,
et son engagement total et solennel pour
kosen rufu.
Chaque fois que je lis le Gosho1, son esprit
brillant comme le soleil de midi en plein
été inonde mon cœur. Je sens ma poitrine
comme gonflée d’une boule géante d’acier
fondu. Parfois, j’ai l’impression qu’une source
d’eau chaude jaillit en moi de l’intérieur, ou qu’une
grande chute d’eau due à un tremblement de terre me
submerge en tombant sur moi. »
Je crois fermement que l’état d’esprit décrit ici par
le président Toda constitue pour la Soka Gakai une
directive éternelle sur la meilleure façon de lire le
Gosho. Lire le Gosho signifie entrer en contact avec
l’immense bienveillance de Nichiren Daishonin et sa
philosophie pour libérer tous les êtres de la souffrance
fondamentale. C’est comparable à être imprégné par
l’ardente aspiration de Nichiren Daishonin à réaliser
kosen rufu.
(Daisaku Ikeda, Commentaires des écrits de Nichiren Daishonin, vol. 1, p. 29-30.)
Extrait de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30
Durant sa visite précédente en Amérique, en
octobre 1980, Shin’ichi avait appelé les pratiquants à s’entraîner dans l’étude bouddhique.
Et, pendant ce dernier voyage, il donna
lui-même de nouveau l’exemple,
en citant des passages des écrits de
Nichiren sur lesquels il s’appuya pour
offrir des encouragements.
Lors de la conférence des responsables
de l’étude, il lut ce passage : « Exercez-vous dans les deux voies de la pratique
et de l’étude. Sans pratique ni étude, il
ne peut y avoir de Loi bouddhique. Vous
ne devez pas seulement persévérer vous-même ;
vous devez aussi enseigner aux autres. Pratique et
étude proviennent toutes deux de la foi. Enseignez
aux autres au mieux de vos capacités, ne serait-ce qu’une phrase. » (La réalité ultime de tous les
phénomènes, Écrits, 390)
Puis il expliqua : « Ici, la pratique correspond
aux actions que nous menons pour notre bonheur
et celui des autres – autrement dit, la récitation
de Nam-myoho-renge-kyo et la transmission de
la Loi. L’“étude” signifie approfondir les enseignements et les principes du bouddhisme de Nichiren.
Ceux qui s’exercent à la fois dans la pratique et
l’étude sont les disciples authentiques de Nichiren.
Si nous ne persévérons pas dans ces deux voies,
nous ne pratiquons pas véritablement le bouddhisme, dit Nichiren.
Seule la Soka Gakkai agit en parfait accord avec
ce passage et fait progresser kosen rufu, tout en
étant la cible de toutes sortes d’oppositions et de
calomnies. C’est un fait que personne ne peut nier.
Les deux voies de la pratique et de l’étude découlent
de la foi. Négliger la pratique et l’étude signifie
perdre la foi. La foi consiste à croire de tout son
cœur dans le Gohonzon et à lutter sincèrement
et sans répit pour kosen rufu, sans jamais être
vaincu par aucune menace, attaque ou influence
négative.
La pratique et l’étude sont comme les deux roues
d’un chariot, tandis que la foi représente l’essieu.
Même s’ils maîtrisent parfaitement la doctrine bouddhique, ceux qui ne pratiquent pas sont comparables à
un chariot qui n’aurait qu’une roue. Ils seront inévitablement amenés à dévier de la voie juste de la foi.
Certains individus se sont en effet absorbés dans l’étude
bouddhique, sans toutefois faire de réels efforts dans leur
pratique. S’imaginant meilleurs que les autres, ils ont
fait preuve d’un comportement arrogant, se sont éloignés
de leurs compagnons de pratique qui luttaient sincèrement dans la foi, et ont fini par quitter la Soka Gakkai.
C’est tout à fait regrettable.
Nous n’étudions pas les enseignements du bouddhisme
de Nichiren pour devenir des spécialistes du bouddhisme.
J’aimerais réaffirmer que notre étude bouddhique a pour
objectif d’approfondir notre foi, de manifester la bouddhéité
dans cette existence et de faire avancer kosen rufu. »
L’étude bouddhique au sein de la Soka Gakkai est
orientée vers la pratique, elle-même ancrée dans
deux principes : créer le bonheur pour soi et pour
les autres.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1,
Acep, p. 328-330.)
Extrait de La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 2
[Lors d’un voyage en train longeant le bord de
la mer, le président Toda et moi avons étudié
le Gosho.] Regardant par la fenêtre l’immense
étendue de l’océan Pacifique qui s’étalait devant
nous, le président Toda m’a dit : « Il
faut lire le Gosho avec un état de vie et
une foi aussi vastes que le Pacifique ;
autrement, il nous est impossible, à
nous personnes ordinaires, de nous
approcher de l’esprit du bouddha fondamental. »
Nous ne pouvons pas comprendre
le Gosho si nous le lisons en n’utilisant que l’intellect. Je pense qu’il voulait insister sur le fait que nous devons lire le Gosho en
enracinant profondément notre vie dans la
croyance. Ses affaires étaient dans une passe
si critique qu’il était difficile de savoir si la faillite n’était pas pour demain, mais son esprit
était infiniment calme et serein.
Si j’évoque cette anecdote, c’est afin d’encourager les pratiquants du département de la
jeunesse et tous ceux qui se consacrent sérieusement à l’étude bouddhique.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 2, Acep,
p. 193)
Extrait de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30
Dans son intervention, Shin’ichi évoqua l’importance de l’étude bouddhique et souligna la
nécessité de toujours s’entraîner dans la pratique bouddhique en s’appuyant sur le Gosho,
les écrits de Nichiren Daishonin.
Si chacun suit sa propre vision arbitraire de la
foi et de la pratique, l’unité est impossible à réaliser. Mais quand nous revenons aux écrits de
Nichiren, nous pouvons tous nous unir autour
d’une cause commune, avec un même esprit.
Les principes du bouddhisme de Nichiren sont les
références sur lesquelles nous fondons nos actions.
Shin’ichi avait rappelé l’importance de l’étude bouddhique et le lendemain, 13 octobre au matin, il donna
un cours sur Le Recueil des enseignements oraux à un
groupe de représentants, avant son départ de Chicago.
À l’aéroport également, en attendant son vol, il donna
un autre cours sur le traité Sur l’ouverture des yeux
et décrivit les qualités caractéristiques d’un véritable
pratiquant du bouddhisme de Nichiren.
Donner soi-même l’exemple en prenant l’initiative est l’une des caractéristiques essentielles d’un
responsable.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie I,
Acep, p. 323)
Extrait de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 18
Nichiren Daishonin écrit : « Nichiren est semblable à la plante, et mon maître à la terre. » (Sur
la floraison et la fructification, Écrits, 918) Sans
un professeur ou un maître, il n’y a pas d’élève
ou de disciple. Quelle est alors la façon de s’acquitter de notre dette de reconnaissance envers
notre maître ? Nichiren conclut :
« Celui qui a l’intention de s’acquitter de ces grandes dettes de reconnaissance ne peut espérer y parvenir qu’en
apprenant et en maîtrisant la Loi bouddhique, devenant ainsi une personne sage. » (Sur l’acquittement des dettes
de reconnaissance, Écrits, 696) Nous
devons étudier le bouddhisme et
nous efforcer de devenir des personnes de
sagesse qui ouvrent la voie du bonheur et de
la paix à tous les êtres humains, en d’autres
termes, nous devons devenir de grands dirigeants de kosen rufu.
Il est essentiel que les disciples se développent
au point de dépasser leur maître, en se consacrant de tout cœur à la Loi et en œuvrant à
l’amélioration de la société.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 18, Acep,
p. 177)
Pour aller plus loin...
- La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 4, chap. « La finalité de l’étude bouddhique », Acep, p. 59-98.
- La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30 partie II, Acep, p. 202 ; 362.
- Valeurs humaines n° 140, juin 2022, p. 11-13 (« Comment et pourquoi préparer les activités d’étude ? »)
- La Nouvelle Révolution humaine, vol. 4, p. 153.
- La Nouvelle Révolution humaine, vol. 6, p. 162-164 ; p. 278-280.

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mars 2025.
Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro