Perspectives
Le bouddhisme est un enseignement « vivant », qui a toujours su évoluer pour s’adapter aux époques, aux pays et aux personnes à qui il était destiné. Sa vocation est de toujours être accessible à tous.
Shakubuku, la transmission des enseignements bouddhiques, fait partie intégrante de la pratique religieuse dans la tradition du Mahayana. Ainsi, le Sûtra du Lotus est, dans sa majeure partie, consacrée à ce sujet1 et Nichiren Daishonin oeuvra toute sa vie à transmettre la Loi bouddhique, tout en encourageant ses disciples à faire de même : « Transmettez de votre mieux ce bouddhisme aux autres, ne serait-ce qu'un seul mot ou une simple phrase »2, leur écrit-il.
En 1910, deux géants intellectuels européens, Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942), débutent une correspondance qui durera trente ans et constitue un témoignage majeur de l’histoire culturelle européenne.
Contrairement à ce que prétendent les détracteurs qui ne l’ont jamais lu, Nichiren a sans doute exprimé dans ses écrits bien plus d’éloges que de remontrances. Regard sur cet « art » qui permet de stimuler ce que l’autre a de meilleur et de l’encourager.
Vidéo (21’49). Ce film d'introduction présente le mouvement bouddhiste Soka, ses origines, sa philosophie et ses actions pour la paix (en anglais sous-titré).
Le concept de sunyata (en sanskrit), ou kû (en japonais), a été diversement traduit par latence, non-substantialité, vide ou vacuité. C’est l’érudit bouddhiste Nagarjuna, qui vécut en Inde entre 150 et 250 de l’ère chrétienne, qui a été le premier à développer ce principe, décrivant la véritable nature de toute chose comme étant « ni existence ni non-existence ».
La jeunesse n’est pas seulement une période de la vie, c’est un état d’esprit. Pour rester toujours jeune, il existe une recette : ne jamais abandonner ses idéaux !
Le bouddhisme, loin d’être une philosophie abstraite, se manifeste au quotidien par un comportement empreint d’une profonde humanité. Le bouddha n'est pas un être mythique ou surnaturel, mais une personne convaincue du potentiel positif inhérent à elle-même ainsi qu’aux autres, et qui s’efforce en permanence de le faire apparaître par ses actions.
Le Bouddha est caractérisé par sa profonde sagesse et la sagesse est au cœur du bouddhisme. Pourtant, c’est une notion vague, difficile à décrire et d’autant plus difficile à atteindre.
Ingénieur agronome d'origine française, bactériologiste, sociologue, écologue, humaniste, René Dubos (1901-1982) a mené sa carrière scientifique aux États-Unis. Celui qui a joué un rôle primordial dans le rôle des antibiotiques s'oriente, à la fin de sa vie, vers l'écologie.
L’atteinte de la bouddhéité par le Bouddha dans le lointain passé (jap. : kuon jitsujô) est une des révélations majeures du Sûtra du Lotus, et ne se trouve dans aucun autre sûtra. Elle est exposée dans le 16e chapitre, « Durée de la vie de l’Ainsi-venu ».
Les bodhisattvas sortis de la terre sont des personnages clés du récit du Sûtra du Lotus, qui apparaissent dans le 15e chapitre. Lorsque le Bouddha Shakyamuni appelle à transmettre la Loi bouddhique après sa disparition, ils surgissent joyeusement de terre par myriades.

Le bouddhisme de Nichiren est une voie spirituelle visant à l’autonomie et à la responsabilité personnelle. En enseignant que la détermination intérieure d’un seul individu peut tout changer, il donne son expression ultime au potentiel et à la dignité inhérente à la vie humaine.
Dans Comment sortir des logiques guerrières ?, Patrick Viveret propose des éléments de réflexion et d'action face au fondamentalisme marchand.
La véritable entité de tous les phénomènes (jap.: shohô jissô) désigne la Loi, ou réalité ultime, qui imprègne tous les phénomènes, et qui, à la fois, n’est en aucune façon distincte d’eux.
Les enseignements bouddhiques sont exposés pour les êtres humains, par les êtres humains. Ils prennent vie et se transmettent à travers un réseau de relations dont l'harmonie et la cohésion est de toute première importance.
Le livre Repenser la pauvreté, que l’économiste française Esther Duflo a cosigné avec son collègue, l'indien Abhijit V, Banerjee, a attiré les louanges de la critique à sa sortie, en 2012.
Au sens littéral, le terme « bodhisattva » désigne un être vivant (sattva) qui aspire à l’Éveil (bodhi) et qui s’adonne à des pratiques altruistes. L’idéal du bodhisattva est au cœur même de la tradition du bouddhisme Mahayana, puisque l’individu recherche l’éveil à la fois pour lui-même et pour les autres.
Depuis toujours, une double vocation imprègne la vie de John Scales Avery : la recherche scientifique et l’intérêt pour des relations fraternelles pluri-culturelles. D’où naîtront une activité de spécialiste en chimie quantique et une contribution active à la paix.
La Voie du milieu est un terme bouddhique qui comporte de nombreuses connotations. Pour simplifier, il suggère une approche équilibrée de la vie et la régulation des instincts et du comportement de chacun. Ce concept se rapproche de l’idée de « juste milieu » d’Aristote, selon laquelle « chaque vertu se situe à égale distance des deux extrêmes, chacun de ces extrêmes étant par conséquent un vice ».