L'émergence de la Soka Gakkai

Chronologie de la Soka Gakkai internationale

Daisaku Ikeda, lors de la création de la SGI en 1975 à Guam. [©Seikyo Press]

Les dates clés de l'histoire de la SGI et de l'essor international de ses activités pour la paix.

  • 2 octobre 1960. Premiers pas de l'essor du bouddhisme de Nichiren hors du Japon. Daisaku Ikeda, récemment nommé à la présidence de la Soka Gakkai, débute une série de voyages à travers le monde, en commençant par Hawaï, la côte ouest des Etats-Unis, le Canada et le Brésil.
  • 27 janvier 1962. L'Institut de philosophie orientale (IOP) est établi à Tokyo. Ses missions sont la recherche académique et la promotion du dialogues interculturel et interreligieux.
  • 18 octobre 1963. L'Association des concerts Min-On est établie à Tokyo, pour promouvoir les échanges culturels.
  • 8 septembre 1968. Daisaku Ikeda propose publiquement pour la première fois la normalisation des relations diplomatiques sino-japonaises lors d'un rassemblement du département des étudiants de la Soka Gakkai à Tokyo. Les relations entre les deux pays seront normalisées le 29 septembre 1972.
  • 2 avril 1971. L'université Soka est fondé à Hachioji, Tokyo.
  • 3 mai 1973. Le musée d'art Fuji est fondé à Tokyo.
  • 30 mai 1974. Daisaku Ikeda se rend en Chine pour la première fois.
  • 8 septembre 1974. Daisaku Ikeda se rend en Union Soviétique pour la première fois, et y rencontre son premier ministre, Alexis Kossyguine.
  • 5 décembre 1974. Daisaku Ikeda se rend en Chine pour la deuxième fois. Il rencontre le premier ministre, Zhou Enlai.
  • 10 janvier 1975. La jeunesse Soka présente une pétition de 10 millions de signatures au secrétaire général des Nations unies, en faveur de l'abolition des armes nucléaires.
  • 26 janvier 1975. La Soka Gakkai internationale (SGI) est fondée lors d'une réunion internationale pour la paix sur l'île de Guam. Daisaku Ikeda y est nommé à sa tête.
  • avril 1981. La Soka Gakkai au Japon est enregistrée en tant qu'ONG auprès du Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
  • 12 mai 1983. La SGI obtient le statut consultatif auprès du Conseil économique et social et du Département de l'information publique des Nations unies (ECOSOC).
  • 6 août 1993. Daisaku Ikeda débute l'écriture de La Nouvelle Révolution humaine, récit du développement du bouddhisme de Nichiren à travers le monde à partir de 1961.
  • 24 septembre 1993. Le Centre de recherche de Boston pour le XXIe siècle est fondé à Boston, Massachusetts, USA. (Il sera rebaptisé Centre Ikeda pour la paix, le savoir et le dialogue en 2009.)
  • 16 octobre 1995. La SGI se dote d'une charte, formalisant ses principes centraux.
  • 11 février 1996. L'Institut Toda pour la paix et une politique prospective est fondé à Tokyo.
  • 26 octobre 1998. La SGI présente une pétition de plus de 13 millions de signatures au secrétaire général des Nations unies, pour soutenir la campagne "Abolition 2000" pour l'abolition des armes nucléaires, lancée par la Fondation pour la paix, Nuclear Age.
  • 3 mai 2001. L'université Soka d'Amérique (SUA) est fondé à Aliso Viejo, Californie, USA.
  • 11 mai 2010. La jeunesse de la Soka Gakkai présente une pétition appelant à une Convention sur les armes nucléaires à des représentants officiels des Nations unies, à New-York.

La fleur de lotus dans l’étang boueux

Illustration d’un manuscrit du Sûtra du Lotus de l’époque Kamakura (1185-1333), Japon. DR.

Au cours de ces dix dernières années, je ne saurais dire combien de fois, en évoquant les enseignements de la SGI à des amis appartenant à d’autres obédiences bouddhiques, je me suis entendu répondre qu’il ne s’agissait pas vraiment de bouddhisme...

Un bouddhisme pour notre temps

[DR]

Le bouddhisme, parce qu'il répond aux quatre souffrances fondamentales de l'être humain, est un enseignement universel et transhistorique. Il semble toutefois particulièrement à propos dans notre monde contemporain. La preuve en est l'écho toujours grandissant qu'il rencontre dans nos sociétés depuis les années soixante.

Un bouddhisme “vivant”

Jeunes bouddhistes du mouvement Soka de France participant, à travers la musique et la danse hip-hop, à la Fête de la musique en 2015, à Paris. [DR]

Le bouddhisme est un enseignement « vivant », qui a toujours su évoluer pour s’adapter aux époques, aux pays et aux personnes à qui il était destiné. Sa vocation est de toujours être accessible à tous.

Daisaku Ikeda, l'universalisation du bouddhisme

Daisaku Ikeda, troisième président de la Soka Gakkai et président fondateur de la Soka Gakkai internationale. [© Seikyo Press]

Daisaku Ikeda (1928-2023) fut un philosophe bouddhiste laïque, disciple de Josei Toda. Militant pour la paix, romancier, essayiste, photographe et poète, il était professeur et docteur honoraire de plusieurs universités de par le monde, membre honoraire du Club de Rome, et a reçu la médaille de la paix des Nations unies.

Josei Toda, l'essor de la Soka Gakkai après-guerre

Josei Toda appelle à l'abolition des armes nucléaires, lors d'un rassemblement des étudiants au stade Mitsuzawa, à Yokohama, le 8 septembre 1957.

Josei Toda (1900-1958), éducateur et disciple de Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944), fonda la Soka Gakkai avec ce dernier en 1930, et fut à l'origine de sa reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Il se dévoua à revitaliser l'esprit du bouddhisme à l'époque moderne et à poser les bases d'un mouvement populaire dédié à la paix.

Tsunesaburo Makiguchi, la renaissance du bouddhisme à l'époque moderne

Tsunesaburo Makiguchi, en novembre 1940. [© Seikyo Shimbun]

Tsunesaburo Makiguchi (1871-1944) fut un penseur visionnaire. Géographe, pédagogue, philosophe et réformiste religieux, il vécut durant la période tumultueuse du début de l'ère moderne du Japon. Son opposition au militarisme et au nationalisme le conduisit à être incarcéré et à mourir en prison durant la Seconde Guerre mondiale.

 
En poursuivant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies à des fins de navigation, de statistiques de visites, et autres fonctionnalités. En savoir +