
Lettre de Robert Rescoussié, président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren
Nous voici dans la période des vacances ou des cours d’été pour certains ! Tirons-en le meilleur parti pour nous régénérer et revenir aux ressources inhérentes à notre vie.
Dans un cours destiné à commémorer
le 18 novembre 2014, le président de la
SGI, Daisaku Ikeda nous invite à poursuivre
l’oeuvre de pratiquants du Sûtra du
Lotus : « Mettre l’humanisme en action en
faisant jaillir le potentiel infini de leur noble
vie et de celle des autres, et en revitalisant les
individus et la société. »1
Il nous invite donc
à nous lancer le défi de faire apparaître
ce potentiel et de faire nous-même le serment
de réaliser notre « grand voeu ».
Quelle meilleure aide peut-on apporter à
nos amis, sinon la preuve par nos propres
victoires, que tous les êtres humains
détiennent des capacités insoupçonnées ?
Au sujet des bienfaits que nous souhaitons faire apparaître, Nichiren Daishonin révèle dans Les Enseignements oraux : « Le bienfait [kudoku] est le résultat naturel de la purification de sa vie par la pratique de Nam-myoho-renge-kyo. (…) Ku signifie joie, ou encore éliminer le mal, et Doku, faire apparaître le bien. Le kudoku suprême est l’apparition de la bouddhéité. »2
Le bienfait de notre pratique de la Loi bouddhique est la transformation de notre état de vie en « éradiquant le mal en nous et en cultivant le bien ». Le bonheur est le résultat obtenu naturellement, par notre victoire sur tout « mal » intérieur. La foi change le fonctionnement de toute manifestation, issue de l’obscurité fondamentale, qui sape la vie : les bienfaits ne viennent pas de l’extérieur, mais jaillissent de notre propre vie. Lorsque l’on souffre l’important, dans notre pratique, est de faire jaillir l’état de bouddha jusqu’à dissiper la souffrance et ne plus être submergé par la difficulté. Le « démon » vaincu, nous ne sommes plus impliqués sur le plan émotionnel et vivons le problème de manière neutre. Nous pouvons alors agir avec la sagesse de la Loi et non sur la base de nos émotions.
Au sujet de Nam-myoho-renge-kyo que nous récitons, Nichiren Daishonin révèle : « Namu est tiré du sanscrit et traduit [au Japon] par kimyo, qui signifie “consacrer sa vie”. (…) “Ki” [de kimyo] signifie revenir à la vérité éternelle et immuable révélée dans l’enseignement théorique ; myo [de kimyo] signifie se conformer à la sagesse réactive de la vérité révélée dans l’enseignement essentiel. Consacrer sa vie est Nam-myoho-renge-kyo même. »3
La Loi bouddhique n’agissant pas en elle-même,
les effets divers proviennent de
nos actions par rapport à cette Loi. La pratique
du Daimoku, retour à la nature originelle
de la vie pour en tirer la sagesse de
bouddha, est une cérémonie solennelle.
C’est à nous-même que nous offrons nos
daimoku, à l’essence de notre vie. La sincérité
de cette offrande nous revient comme
un écho durant la journée. Le résultat est
le reflet de notre foi.
Nous souhaitons à tous nos amis pratiquants
une foi sans réserve dans leurs
capacités personnelles ; que chacun se
dresse avec courage et fasse apparaître de
grands bienfaits.
Notes
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