Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Projeter les lumières dans les profondeurs du coeur humain. Telle est la mission première que la jeunesse se fixe librement chaque 16 mars.

Le 16 mars 1958, ils étaient 6000 jeunes compagnons « sortis de la terre » à se rassembler autour de leur maître Josei Toda à Tokyo. À l’occasion de cette cérémonie magnifique, ils jurèrent de lutter d’un même coeur en tant que maître et disciples et de partager cet instant pour l’éternité. C’est ainsi que ce jour profondément significatif, nommé « jour de kosen rufu », s’est gravé à jamais dans les coeurs des participants. Josei Toda avait accompli sa mission. Il est décédé quinze jours plus tard, le 2 avril. Il agissait à chaque instant comme si un seul jour représentait des milliers d’années car il voulait confier l’avenir à la jeunesse, léguer à la postérité sa décision sublime d’accomplir kosen rufu. À ce moment-là, Daisaku Ikeda, alors âgé de trente ans, décida de réaliser seul, sans rien dire à personne, ce souhait de reprendre le flambeau de kosen rufu et de concrétiser absolument le voeu de son maître.

C’est ainsi que ce jour, caractérisé par l’unité de maître et disciple, est considéré comme la source d’un nouvel esprit passionné pour la jeunesse. C’est dans ce lien éternel que les présidents Toda et Ikeda ont puisé leur force spirituelle, à l’origine de la création d’une oeuvre qu’il est difficile de mesurer tant elle est exceptionnelle. En prenant conscience du potentiel infini de notre propre vie grâce à la relation d’unité de maître et disciple, nous reconnaissons ce même potentiel chez tous les êtres humains. Nous cherchons alors à agir pour les conduire à cette même prise de conscience. Maître et disciple ne font alors qu’un.

Parmi les nombreuses personnalités que Daisaku Ikeda a rencontrées et avec qui il a créé des liens profonds, figure le professeur Radhakrishnan. En tant que disciple du grand éducateur Ramachandran, qui lui-même fut disciple du Mahatma Gandhi et de Rabindranath Tagore, M. Radhakrishnan a su percevoir la dimension remarquable de Daisaku Ikeda. Voici ses propos lorsqu’il a rencontré récemment des pratiquants de la SGI en Inde :

« Quand quelqu’un a demandé à Gandhi un message pour ses disciples, il a répondu : “Je suis moi-même le message !” Combien de personnes dans l’histoire ont-elles vécu leur vie avec une telle conviction qui permette de dire : “Je suis moi-même le message !” ? Pour moi, il y a le Mahatma Gandhi et Daisaku Ikeda ! Je voudrais vous demander, non seulement d’accroître vos activités internes de revitalisation et de développement, mais surtout de prendre une part active pour changer la société et le monde. J’ai appris, grâce à Daisaku Ikeda, que dans ce monde rien n’est impossible... C’est à vous de devenir la lumière de l’espoir ! Ma détermination est de vivre en suivant ce chemin, juste cela. Si je n’y arrivais pas, j’aimerais vous demander de bien vouloir prendre le relais de ma détermination. »

Il ne nous reste plus qu’à partager et réaliser ses magnifiques voeux pour l’avenir.

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