Lettre de Robert Rescoussié, président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Le mois de juillet est marqué d’évènements déterminants1 dans l’histoire du bouddhisme et de notre mouvement.

Retenons en particulier le 16 juillet 1260, jour de la rédaction du traité Sur l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays2, adressé à la personne la plus influente au Japon à l’époque. Nichiren Daishonin exprime dans cette oeuvre majeure, la préoccupation du pratiquant du Sûtra du Lotus : établir une société harmonieuse et prospère, sur la base de la Loi bouddhique. Pour permettre la réalisation de l’idéal de kosen rufu, Nichiren Daishonin a formulé cette Loi, l’a concrétisée dans le Gohonzon et s’est consacré à établir le « bouddhisme du peuple ».

Les paysans d’Atsuhara3 se sont dressés, en réponse à ce voeu de Nichiren4 ; toutefois, il a fallu attendre l’apparition de Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda pour réaliser l’expansion du « bouddhisme du peuple ».

Animé par le voeu de créer les plus hautes valeurs pour le bonheur des personnes ordinaires, et découvrant dans le bouddhisme de Nichiren le moyen puissant d’y parvenir, M. Makiguchi a initié le mouvement Soka. Conscient de la mission de cette organisation, M. Toda , une fois engagé en tant que président en mai 1951, en a établi les statuts d’organisation religieuse et sollicité l’inscription du Gohonzon « bannière de la propagation du Sûtra du Lotus »5, « conféré éternellement à la Soka Gakkai », et créé les départements de la jeunesse. En particulier, il a décidé la publication des écrits de Nichiren, le Gosho, « (…) pour que cette grande compilation des Lettres et Traités de Nichiren Daishonin soit distribuée (…) dans le reste du monde »6, car « le Gosho, empli de la force du Bouddha et de Nichiren Daishonin, nous permet d’utiliser cet énorme potentiel que notre coeur recèle perpétuellement. »7

Daisaku Ikeda laisse quantité de réalisations, preuves de « cet énorme potentiel que notre coeur recèle » que « la force du Bouddha et de Nichiren Daishonin, nous permet d’utiliser » et une somme considérable d’enseignements, concrétisations de la sagesse bouddhique. Cela, afin que les successeurs poursuivent éternellement l’oeuvre des « Trois Maîtres de kosen rufu »8 en utilisant le même potentiel. Dans la série « Le bouddhisme du soleil – La grande voie de la victoire pour kosen rufu et dans la vie »9, Daisaku Ikeda nous encourage à expérimenter nous-même comment « réaliser l’impossible ».

Une activité d’étude du niveau 1 est programmée au 15 octobre. C’est une occasion pour tous, candidats ou non, de s’approprier la sagesse de bouddha et de mettre les principes bouddhiques à l’épreuve dans la réalité quotidienne, tout comme Daisaku Ikeda nous l’a montré. Nos « victoires de la foi » dans notre réalité, constituent le meilleur enseignement du bouddhisme à nos proches.


Notes

  • 1. Le 3 juillet 1945, sortie de prison de J. Toda ; le 3 juillet 1957, mise en détention de D. Ikeda ; création du département des jeunes hommes le 11 juillet 1951, et de celui des jeunes femmes le 19 juillet 1951.
  • 2. Écrits, 6.
  • 3. Disciples laïcs de Nichiren. En 1279, trois d’entre eux, refusant de renier leur foi, sont exécutés par les autorités.
  • 4. Sur les persécutions subies par le Sage, Écrits, 1006.
  • 5. La composition du Gohonzon, Écrits, 839.
  • 6. Préface du président Toda de la première publication du Gosho le 28 avril 1952. Voir Cap sur la paix n° 574, p. 2.
  • 7. Poème de J. Toda, pour la première édition du Gosho.
  • 8. Désigne MM. Makiguchi, Toda et Ikeda, qui ont permis la diffusion de l’enseignement de Nichiren au Japon et dans le monde.
  • 9. Valeurs humaines de mars, avril, mai et juin 2017, en p. 6.
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