Lettre de Réjane Bain, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren
Le premier voeu du bodhisattva est de sauver une multitude d’êtres vivants.
Daisaku Ikeda dit à ce sujet : « Tous les bodhisattvas ont initialement fait quatre vœux universels, dont le vœu de sauver d’innombrables êtres humains. On pourrait dire que les gens atteignent l’état de vie à jamais constant de l’état de bodhisattva lorsqu’ils ont confiance dans le fait que la voie de bodhisattva est correcte, et qu’ils réaffirment leur vœu de ne jamais régresser dans la pratique de bodhisattva. Parce que Shakyamuni possédait ce vœu inébranlable, il a poursuivi la voie de la pratique de bodhisattva indéfiniment, même après avoir atteint la bouddhéité. »1
Cet esprit de non-régression est au cœur du traité Sur l’ouverture des yeux, lorsque Nichiren Daishonin écrit : « Néanmoins, j’ai émis le vœu de produire le désir puissant et indomptable de l’illumination et de ne jamais faiblir dans mes efforts. »2 Par son exemple, Nichiren Daishonin nous a enseigné comment faire surgir des profondeurs de notre vie le pouvoir illimité de la bouddhéité en maintenant notre vœu coûte que coûte.
La noblesse de la pratique de bodhisattva réside dans cet effort continuel pour le bonheur des autres, avec un dévouement véritablement altruiste. Daisaku Ikeda nous encourage à réciter sincèrement Nam-myoho-renge-kyo devant le Gohonzon, avec « un esprit doux et tolérant »3 convaincus que chaque personne possède intrinsèquement la nature de bouddha.
Dans un contexte international incertain où des défis de taille nous attendent, comment parvenir à ce premier seuil de sécurité, à savoir le seuil de non-régression dans notre pratique ?
Grâce à un esprit combatif, en luttant énergiquement pour ne pas être vaincu par notre propre esprit, notre faiblesse intérieure, devenant ainsi capable de résister à la force d’attraction des influences négatives. C’est le principe vital pour remporter la victoire dans la vie.
Daisaku Ikeda a continuellement agi avec l’esprit de ne jamais régresser, multipliant les dialogues et les échanges dans des périodes de grande tension internationale. Nous pouvons nous aussi, à notre échelle, continuer à engager le dialogue et mener des actions pour le bonheur des autres, créant des ponts solides entre les êtres humains.
Chers amis, abordons ces derniers mois de « l’Année de l’expansion » avec un esprit combatif et optimiste ! Dirigeons-nous joyeusement vers le 2 octobre, jour de la paix, et l’activité d’étude. Avançons sans crainte ni hésitation vers un 18 novembre absolument victorieux !
Allons de l’avant, toujours de l’avant, remplis d’espoir pour l’humanité !