Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

La force motrice du développement et de la victoire de tous les pratiquants de notre mouvement résulte de trois éléments fondamentaux, éternels et indissociables : la foi, la pratique et l’étude.

La foi est la base de la pyramide, la pratique l’étage intermédiaire et l’étude le sommet. Nichiren Daishonin clarifie cette subtile synergie dans un de ses écrits : « Exercez-vous dans les deux voies de la pratique et de l’étude. Sans pratique ni étude, il ne peut y avoir de Loi bouddhique. Vous ne devez pas seulement persévérer vous-même ; vous devez aussi enseigner aux autres. Pratique et étude proviennent toutes deux de la foi. »1

La foi, invisible, est donc l’élément essentiel et consiste à construire dans son cœur une conviction sans aucun doute, grâce à la pratique et à l’étude, comme l’écrit Nichiren Daishonin dans un de ses traités majeurs : « Mes disciples et moi, nous rencontrerons peut-être diverses difficultés, mais si nos cœurs ne connaissent pas le doute, nous atteindrons naturellement la bouddhéité. »2

Cette conviction indestructible s’obtient au moment de la récitation de Nam-myoho-renge-kyo. Cet instant d’une liberté totale dans lequel se condensent le temps et l’espace est symbolisé par la Cérémonie dans les Airs3 décrite dans le Sûtra du Lotus. C’est l’intensité de ce moment qui permet à nos vœux pour la paix de se réaliser et de créer l’avenir.

Josei Toda, le deuxième président de notre mouvement, eut une vision, une nuit, en prison pendant la Seconde Guerre mondiale. Il prenait part à cette mystérieuse Cérémonie dans les Airs qui représente l’immensité de l’univers. Ce moment d’une profonde signification alluma en son cœur une flamme inextinguible, une détermination qui ne le quittera jamais plus, de répandre parmi tous les hommes cette foi qui illumine la vie.

À l’époque, notre mouvement ne comptait encore qu’un petit nombre de pratiquants et c’est cette conviction absolue de Josei Toda qui a propulsé la Soka Gakkai vers un développement phénoménal.

En nous inspirant de cette foi profonde, grâce à l’unité du maître et du disciple, nous agissons nous aussi en dialoguant avec nos proches, en les accompagnant en réunion, en racontant nos expériences, en récitant matin et soir Nam-myoho-renge-kyo et en participant aux activités bouddhiques pour soutenir notre mouvement. Toutes ces actions font partie de la pratique.

L’étude, au sommet de la pyramide, nous permet de nous encourager dans la foi, de renforcer notre cohésion, de surmonter les obstacles pour remporter la victoire. Elle nous permet aussi de créer une société qui respecte la dignité de la vie en partageant la Loi merveilleuse et les valeurs bouddhiques.

Josei Toda disait : « La foi conduit à rechercher la compréhension, et la compréhension permet d’approfondir la foi. »4 Je prie pour votre bonne santé et félicite tous ceux qui participent et soutiennent l’activité d’étude bouddhique Niveau 1 du 15 octobre.


Notes

  • 1. La réalité ultime de tous les phénomènes, Écrits, 390.
  • 2. Sur l’ouverture des yeux, Écrits, 286.
  • 3. Une des trois assemblées décrites dans le Sûtra du Lotus. Elle s’étend du chapitre « L’apparition de la Tour aux trésors » (le 11e) au chapitre « Transmission » (le 22e). Le cœur de cette cérémonie est la révélation de l’éveil originel du Bouddha dans le très lointain passé et la transmission de l’essence du Sûtra aux bodhisattvas sortis de la terre, dirigés par le bodhisattva Pratiques-Supérieures.
  • 4. Valeurs humaines, hors-série n° 7 - Activité d’étude bouddhique Niveau 1, p. 48.
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