Lettre de Réjane Bain, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Il y a sept cent soixante-cinq ans, le 28 avril 1253, Nichiren Daishonin prononçait pour la première fois Nam-myoho-renge-kyo publiquement, révélant ainsi son enseignement et le moyen pour tous les êtres humains de parvenir à la bouddhéité.

En poussant ce cri de victoire, ce « rugissement du lion » pour le bien, la vérité et la justice, il ouvrait la voie d’une véritable renaissance spirituelle pour toute l’humanité. Conscient des difficultés qu’il rencontrerait, il s’engageait de tout son être à éveiller les autres à l’état de vie suprême qui existe chez tous les êtres vivants.

Une telle prière, fondée sur le grand vœu de réaliser kosen rufu, permet de s’éveiller à la même aspiration que le Bouddha en faisant entrer en résonance notre état de vie avec l’état de vie sublime de Nichiren Daishonin et de ressentir un immense courage et une joie sans limite. « Ceux qui auront un cœur de lion deviendront immanquablement bouddhas, comme Nichiren. »1

En ce mois d’avril, nous commémorons également le 60 e anniversaire du décès de Josei Toda, deuxième président de la Soka Gakkai, survenu le 2 avril 1958. Il venait d’atteindre le but de sa vie, la transmission de la Loi bouddhique à 750 000 familles, dans le Japon de l’après-guerre. Il transmit le flambeau à ses jeunes successeurs, dont son plus proche disciple Daisaku Ikeda, qui, pour répondre à ce rugissement de lion, s’est dressé à son tour, pour faire de notre mouvement une grande force pour la paix.

Il en est de même pour nous actuellement. Tout commence par la récitation de puissants Daimoku, semblables au rugissement du lion. On peut alors se lancer dans l’action, de sa propre initiative, et grâce à une énergie vitale renouvelée, affronter les obstacles et les fonctions démoniaques et les transformer en valeurs pour le bonheur et la paix.

Daisaku Ikeda dit à ce sujet : « Tous ceux qui suivent la voie de maître et disciple pour kosen rufu sont des rois-lions. Ils goûtent pleinement la vie, sans la moindre crainte. Ils éclairent la société et le monde avec leur sagesse qui est source d’inspiration. » Faisons résonner le son magnifique de Daimoku, avec encore plus de vigueur, et dressons-nous courageusement pour faire connaître aux autres la profonde philosophie du bouddhisme de Nichiren. C’est ainsi que nous pourrons apporter une impulsion positive à toutes les personnes qui nous entourent et à la société dans son ensemble.

Je vous souhaite un mois d’avril revigorant et des plus significatifs !


Notes

  • 1. . Lettre de Sado, Écrits, 305
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