Lettre de Robert Rescoussié, président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Meilleurs vœux pour cette année 2020, à tous nos précieux amis et aux membres de leurs familles. Nichiren Daishonin écrivit à son jeune disciple Nanjo Tokimitsu, en le remerciant pour un don envoyé.

« De même que les fleurs s’ouvrent et donnent des fruits, que la lune apparaît et ne manque jamais de devenir pleine, qu’une lampe brille avec plus d’éclat quand on y ajoute de l’huile, et que les plantes et les arbres croissent avec la pluie, les êtres humains parviendront immanquablement à la prospérité s’ils plantent des racines de bien 1»

Si le Nouvel An inspire toujours un esprit de renouveau, en cette période de grands bouleversements, nos vœux les plus profonds sont naturellement de « planter ces racines de bien ».

Affecté par les multiples souffrances des humains, Nichiren Daishonin a établi le moyen de transformer les racines du mal – sources de ces souffrances – tapies dans leur esprit même. Il affirme notamment : « De nos jours, à l’époque de la Fin de la Loi, voici venu le tour des bodhisattvas Pratiques-Supérieures, PratiquesSans-Limites et autres. C’est seulement lorsqu’on comprend clairement tout cela, et que l’on y croit, que la Loi peut manifester son pouvoir et les bouddhas et bodhisattvas apporter des bienfaits aux gens 2 » puis : « Trois choses sont nécessaires – un bon maître, un bon croyant et un bon enseignement – pour que les prières soient efficaces et les désastres bannis du pays 3 ».

Le bon maître garde et met en pratique le bon enseignement, la Loi bouddhique. Par la suite, ce sont les actions des « bons croyants » qui déterminent le monde à venir. Le renouveau, pour l’humanité, prend sa source dans la conscience des disciples d’être ces bodhisattvas sortis de la terre qui ont le pouvoir d’apporter le bienfait de la Loi à tous.

Le thème choisi pour cette année 2020 nous invite à progresser, à nous dresser pour surmonter toute épreuve, quelle qu’elle soit, et inspirer autrui à vivre cette même dynamique. Tous les êtres humains aspirent à un véritable bonheur. Celui, dont il s’agit ici, dépasse célébrité ou richesse en cette vie, par définition impermanente. Il réside dans le fait de nous éveiller à la nature éternelle de notre vie qui confère à cette vie éphémère un sens éternel, dans le fait d’utiliser toute chose pour réaliser l’œuvre du Bouddha. C’est à-dire en manifestant le pouvoir des bodhisattvas.

Ne jamais reculer dans la foi, quelles que soient les épreuves qui nous assaillent, revient à vaincre en soi la force démoniaque qui décourage toute recherche du bonheur et à fonder notre état de vie sur cette nature immuable, au-delà de cette existence. Commençons cette année « En imprimant au plus profond de notre cœur la conviction que ce que nous faisons de cette vie-ci, de cette année-ci et ce jour-ci, décide de notre avenir éternel, remportons la victoire absolue dans toutes nos entreprises 4 ! »


Publié dans Valeurs humaines n°111, janvier 2020.


Notes

  • 1. Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine (vol. 10), Au fil des chapitres n° 4, Acep, pp. 8-9.
  • 2. Comment ceux qui aspirent initialement à la Voie peuvent atteindre la bouddhéité, Ecrits, 888.
  • 3. Ibid, 889.
  • 4. Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine (vol. 10), « Au fil des chapitres » n° 4, Acep, pp. 8-9.
Ajouter un Commentaire


Commentaires   
0 #1 Cyrille 19-01-2020 00:28
Merci beaucoup super encouragement. En avant 2020 à fond devant le Gohonzon pour réaliser kosen rufu avec Soka Gakkai
Citer
 
En poursuivant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies à des fins de navigation, de statistiques de visites, et autres fonctionnalités. En savoir +