Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren.

« Quelle que soit la difficulté présente, considérez-la comme un simple rêve et ne pensez qu’au Sûtra du Lotus. »¹ C’est ainsi que Nichiren Daishonin encourageait les frères Ikegami, ses disciples, qui vivaient dans des circonstances très éprouvantes.

Cet extrait est un encouragement à affronter la réalité et à vivre avec la plus grande sagesse, en nous appuyant sur le principe « utiliser la foi pour parvenir à la sagesse du bouddha ». La foi devient alors en elle-même la sagesse. À partir de là, on peut briser le mur de nos limites et remporter de nouvelles victoires en priant de tout notre cœur dans le même esprit que notre maître, Daisaku Ikeda. Prions pour la santé de tous et pour que l’épidémie s’arrête au plus vite, et pour un retour rapide à la normale.

Comme le dit Nichiren, il est impossible de ne pas gagner avec la sagesse du bouddha : « Quand le ciel est clair, la terre est visible. De même, celui qui connaît le Sûtra du Lotus comprend le sens de toutes les affaires de ce monde. »² On peut ainsi créer l’avenir.

À l’occasion de la célébration des 90 ans³ d’existence de la Soka Gakkai, M. Gérard Dupont, Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur, président d’honneur de l’Académie culinaire de France et ami de notre mouvement, a écrit une lettre à Daisaku Ikeda :

« Cher président, nous voici proches du 18 novembre, jour anniversaire de la Soka Gakkai. Que de chemin parcouru depuis plus de 90 ans. La Soka Gakkai a vu naître 90 saisons de cerisiers en fleurs et bientôt 90 chasses aux feuilles rouges.⁴ C’est dans ce décor de tranquillité et de paix qu’a évolué votre association bouddhiste, créée par Messieurs Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda prônant l’humanisme. Même s’il reste du chemin à faire, l’homme naissant avec beaucoup de défauts, vous avez su durant vos mandats de président, influer par vos écrits et vos messages constants de paix, un relatif bonheur de vie sur cette terre qui en a bien besoin. »

Lors de son séjour en France en mai 1975, Daisaku Ikeda encouragea Shotaro Hasebe, peintre et pratiquant japonais : « Des Daimoku récités en exprimant la détermination et le désir d’œuvrer pour kosen rufu, la voie du bonheur absolu, correspondent au Daimoku du Bouddha et des bodhisattvas sortis de la terre. Lorsque nous offrons cette prière, notre état de bouddha s’ouvre pour influer sur le grand univers. »⁵

Lorsque nous prions avec la détermination de remporter la victoire quoi qu’il arrive, notre état de vie et notre comportement changent. Nous transformons alors notre environnement positivement.

Avec un tel encouragement, contribuons à faire de cette crise un tremplin pour notre bonne santé, notre développement et notre bonheur.