Lettre de Toshi, pour l’équipe nationale jeunesse du mouvement Soka.

Nous célébrons ce mois-ci le 60e anniversaire de la première venue du président Ikeda en Europe et plus particulièrement en France.

C’était le 11 octobre 1961, en pleine tension causée par la montée de la guerre froide. Signe visible de cette tension, le terrible mur de Berlin venait d’être érigé.

C’est donc dans un contexte pesant que s’est déroulé ce premier voyage. L’objectif de Daisaku Ikeda était très clair : apporter la lumière de l’espoir, de la paix et du bonheur en Europe en diffusant les valeurs du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Il souhaitait encourager dans leur croyance les quelques pratiquants qui résidaient alors dans différents pays européens, et semer les premières graines d’une paix durable. Ce voyage cristallisera les débuts du mouvement Soka en Europe, qui s’est depuis largement développé.

Dans son roman autobiographique La Nouvelle Révolution humaine, le président Ikeda retrace ses premiers pas en France. Il se remémore l’esprit dans lequel le général de Gaulle puisait sa force dans toutes ses entreprises. Sa conviction lui faisait dire : « Je suis la France. » Nous aussi, en tant que pratiquants du bouddhisme de Nichiren, pouvons chacun avancer dans notre vie avec cette conscience : « Je suis le mouvement Soka. » Cela signifie assumer totalement la responsabilité de la création de notre bonheur, et être à l’initiative de changements positifs en tant que protagoniste, au lieu de compter sur les autres. « […] Ce genre d’engagement rend un être humain plus fort. »1

La question que nous devons nous poser est : « Suis-je déterminé à prendre l’entière responsabilité de la paix là où je suis ? » Même si cela peut sembler abstrait ou surdimensionné à notre échelle individuelle, action après action, la paix devient très concrète et nous seuls pouvons le décider.

C’est dans le dialogue de personne à personne et en chérissant celle ou celui qui lui faisait face que Daisaku Ikeda a enflammé le cœur de chaque personne rencontrée lors de ce premier voyage. L’encouragement personnel est, depuis la création de notre mouvement, l’unique moyen par lequel la passion et le courant du bouddhisme de Nichiren Daishonin se sont transmis.

Les célébrations de ce 60e anniversaire se feront au sein de chaque réunion de discussion et de chaque forum partout en France. Ayons à cœur de n’oublier personne et renouons le contact avec celles et ceux que nous n’avons pas vus depuis longtemps. Allons dialoguer avec chacun d’eux et réalisons ensemble une grande vague de dialogues de l’espoir !


Note

  • 1. La Nouvelle Révolution humaine, vol. 5, p. 34.
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